Et comme promis, voici la suite des photos de la petite expédition de dimanche dernier. J’ai pris le temps de faire quelques assemblages de photos pour vous montrer les points de vue que j’ai gardés en mémoire pendant cette journée.
D’ailleurs cette journée, commencée sous un beau soleil, aurait constitué un véritable casse-tête météorologique à qui aurait voulu s’y préparer s’il avait su quelles surprises elle réservait. Pourquoi ? Parce que si elle a bien commencé sous un beau soleil, les températures ont baissé, tandis qu’une pluie fine s’abattait de façon intermittente. Puis, de façon plus surprenante c’est la neige qui a fait son entrée sur scène avant que, heureusement pour le frileux que je suis, les températures ne remontent. Le soleil, avait évidemment reparu, avec son bon teint: celui des beaux jours.
Dimanche je me suis rendu dans un endroit situé à environ une cinquantaine de kilomètres de chez moi. Après toute une aventure motorisée jusqu’au lieu indiqué, Gouya, ce fut une surprise d’apprendre que l’endroit était fermé. Qu’à cela ne tienne, on n’empêche pas un promeneur du dimanche d’arpenter la montagne pour y faire des photos d’autant plus quand le printemps est au beau fixe. 😉 Je vous réserve la suite pour plus tard, pour le moment je vous offre des fleurs.
«Ça vit d’eau fraîche et d’air pur, un oiseau.» etc, j’imagine bien que vous connaissez la chanson. La courte vidéo qui suit a été prise ce dimanche dans le parc du temple du Ciel, où nichent quelques pies. On en trouve beaucoup ici, et souvent elles viennent me voir, ou disons plutôt qu’elles aiment se poser près de la fenêtre de mon bureau. Lorsque le temps se dégrade, je les entends moins alors je me console avec ce petit extrait, et je rêve à mon tour de m’envoler plus haut.
Si le dimanche à Bamako c’est le jour de mariage, il faut bien que je vous dise que le dimanche à Pékin, quand le temps est au beau fixe, est un jour idéal pour se rendre au temple du Ciel ; sauf à vouloir y faire des photos de mariage, la preuve:
Ci-dessous, le pavillon où le fils du ciel priait afin de garantir de bonnes récoltes. De nos jours, il n’est plus guère question de prier pour obtenir les faveurs de la terre parce que nous en remettons au travail d’autrui, qu’il soit mécanisé ou non, à la science agricole et aux engrais, que nous jugeons tous plus fiables que la superstition.
En attendant le jour où nous saurons vraiment faire la pluie et le beau temps, je profite de ces belles journées pour agrandir ma collection de photos de ciel bleu.
C’est le printemps ! Du moins, selon cet arbre et les températures d’aujourd’hui. Si vous en doutez, vous avez raison : le printemps est finalement encore assez timide, mais je ne désespère pas de l’accueillir prochainement à bras grands ouverts.
La Chine est un pays réputé pour ses tissus et ses tailleurs. Je vous emmène aujourd’hui dans les nouveaux locaux de magasins situés dans le quartier de Dahongmen (大红门). Le quartier est connu pour les magasins de tissus. J’y ai déjà acheté des rideaux, du tissu pour des pantalons, ainsi que pour des coussins. Il y est bien entendu possible d’acheter de la soie, de la laine, du coton, des accessoires et tant d’autres choses. Chaque magasin possède sa spécialité comme vous le verrez au fil de ce billet.
Il s’agit aujourd’hui des nouveaux locaux de ces boutiques, désormais un peu plus en périphérie de leur ancien emplacement, mais encore dans le même quartier. L’endroit n’est pas encore connu de tout le monde, et est donc moins fréquenté, du moins pour le moment. Ça sent encore les travaux, le neuf et on entend quelques bruits de perceuse ou des ouvriers en train de souder.
Suivent maintenant les photos des tissus. Vous pourrez constater qu’il y a le choix
Le marché visité proposait essentiellement de la soie. J’en ai déduit que les magasins avaient été regroupés dans leurs nouveaux locaux selon leur spécialité. Je ne suis pas reparti les mains vides puisque j’ai acheté pour un peu plus de deux mètres d’un beau tissu jaune pour couvrir mes meubles. Le fil de cette aventure vestimentaire se poursuit, et vous emmène dans un autre marché, non couvert, où l’on trouve de la belle laine, du coton, ainsi que des doublures à faire pâlir de jalousie les costumes des stars de cinéma.
Et enfin, la boutique d’un marchand de doublures. Vous verrez qu’il en a pour tout les goûts.
Et tout ça, ce n’est que Pékin. Imaginez tout ce qu’on doit pouvoir trouver dans les régions dont la soie est la spécialité ! Lorsque je retournerai à Shanghaï, je tâcherai de prendre d’autres photos et de les exposer ici. Inutile d’en douter, un garçon plein de ressource, tel que moi, ne saurait se déclarer au bout du rouleau au moment où cette chronique s’achève. À bientôt pour la prochaine collection … de photos. 😉
Petit retour sur mon précédent séjour au Cambodge, séjour pour lequel je n’ai pas fini de trier mes derniers clichés.
Le monde se divise probablement en deux catégories: ceux qui prennent des cafés en terrasse, et ceux qui y mettent des éléphants. Le roi Jayavarman VII appartenait à cette deuxième catégorie, j’en veux pour preuve qu’il a fait bâtir la terrasse des éléphants, prétendument pour s’y poser et célébrer le 14 juillet en regardant ses troupes défiler avec six siècles d’avance, parce que Jayavarman VII était un précurseur et qu’il possédait déjà l’avenue des Champs-Élysées.