Un parfum de colline

Le dimanche 17 septembre dernier je me suis rendu au parc des XiangShan(香山), qu’on appelle en français : les collines parfumées. Situées à environ vingt-cinq kilomètres au nord-ouest du centre de Pékin, leur sommet atteint 557 mètres les jours normaux, et avoisine presque les 559 mètres lorsque je monte dessus, sur la pointe des pieds bien entendu.

L’endroit permet d’obtenir une vue étendue de la capitale. L’envers, lui, donne généreusement sur les montagnes. Ça tombe bien j’étais au bon endroit et justement ce jour-là le temps était dégagé : alors forcément ça donne le résultat suivant :

 

Vue de Pékin depuis le sommets des collines parfumées
Vue de Pékin depuis le sommet des collines parfumées

 

Pour les habitants d’Île-de-France, c’est comme si une montagne poussait au milieu de la forêt de Saint-Germain-en-Laye, et que depuis ses hauteurs vous pouviez distinguer le Centre Georges Pompidou. Pour les connaisseurs, on peut retrouver le Palais d’été ( 颐和园), le parc olympique, le stupa blanc du parc Beihai(北海), la Cité interdite(故宫), le musée national (中国国家博物馆) en face de la place Tiananmen, le quartier de Xizhimen (西直门) ou l’ancienne tour de la chaîne CCTV(中央广播电视塔) facile à repérer avec ses 410 mètres de hauteur.

Facilement reconnaissable également, le quartier d’affaires de Guomao (国贸) avec ses gratte-ciel et l’immense tour (中国尊) encore en construction. Je me sers souvent de cette dernière pour m’orienter lors de mes déplacements, motorisés ou non, et bien sûr pour voir le temps qu’il fait.

Ci-dessous, d’autres clichés datant de cette même journée.

Si ce dragon pouvait chanter, à coup sûr il entonnerait « ring my bell », avec plus ou moins la voix d’Anita Ward

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