Les rizières en terrasse du barangay Bayyo, à Bontoc, Mountain province, Philippines

Ces rizières en terrasse, et les habitations attenantes du barangay de Bayyo, ville de Bontoc sont un prélude à ce que le barangay de Batad à Banaue réserve.

Vue du barangay Bayyo, à Bontoc

 

Vue panoramique du barangay Bayyo, Bontoc, Mountain province, Philippines

 

 

Chose bien pensée, c’est depuis une aire de repos qu’on peut contempler cette vue. Si vous avez de la chance, vous pourrez vous photographier avec l’une des deux personnes présentes sur l’affiche.

Évidemment, je suis reparti avec quelques photos en compagnie du monsieur avec la lance. Et oui, il est aussi costaud que sur l’affiche.

Pancarte en anglais et tagalog souhaitant la bienvenue aux rizières en terrasse de Bayyo, commune de Bontoc, province des montagnes
« Iyaman, umali kayo kahin » « Thank you, come again! »

Intermède commercial à Bontoc

J’ai quitté Sagada pour aller à Banaue. Comme Bontoc était sur le chemin, j’y ai fait quelques emplettes.

Marché couvert de Bontoc
Oignons rouges
Qui veut chiquer du bétel ?
C’est plus coloré aux Philippines
C’est vraiment coloré aux Philippines
Le héros national des Philippines, un certain Jose Rizal

 

Et après cet intermède commercial, je reprends la route

La croisée des chemins

Sagada, deuxième jour

Voici la suite de mon séjour à Sagada. Si le premier jour s’est déroulé sous un ciel gris, le deuxième était bien ensoleillé. La preuve en images :

Sagada dans la brume
Vue panoramique sur les environs de Sagada

 

L’impression qui en découle est nécessairement différente. Ce jour-là, pas d’excursion mais une petite promenade dans cette ville de onze mille habitants à faire quelques achats.

Un bulul, décoré et siégeant à l’entrée d’une boutique de Sagada
Grains de café (gros plan)
Allamanda ?
bougainvillier ?

Séjour à Sagada avec en premier lieu, ses cercueils suspendus

Mise en garde : si vous n’êtes pas d’humeur à lire des choses concernant un site funéraire, alors ce billet de blogue n’est pas pour vous et vous feriez mieux de lire le suivant 🙂 Continuer la lecture de Séjour à Sagada avec en premier lieu, ses cercueils suspendus

Les vélos partagés à Pékin

Vous me demandez : « Le vélo à Pékin ? Si j’en connais un rayon ? »

Un cliché qu’on a des Pékinois est qu’ils aiment faire du vélo. L’engouement pour la petite reine ne se dément pas d’autant que la quasi omniprésence de pistes cyclables rend l’exercice agréable. Et même si beaucoup de Chinois se déplacent désormais en voiture, les deux roues (ou trois) restent incontournables, une chose que confirme la multiplication des vélos en accès libre. Géolocalisés, faciles à déverrouiller, utiliser puis à déposer, les équivalents du Vélib parisien ont des avantages, mais aussi des inconvénients.

D’abord, ils nécessitent d’avoir un téléphone suffisamment intelligent et avec assez d’espace de stockage pour installer l’application d’une des compagnies qui mettent les vélos en partage. Ensuite, pour les étrangers qui n’ont pas forcément réussi à le faire, il faut lier un compte ou une carte bancaire pour effectuer le dépôt de garantie et s’assurer que les paiements de la location seront bien versés. Les applications vérifient aussi votre identité, c’est un préalable. Pour cela, on envoie une photo de soi et une photo de sa pièce d’identité. Le processus est assez rapide, et vous n’aurez pas beaucoup à attendre pour profiter du service.

Alignement de vélos jaunes de la compagnie ofo

 

Étant fan de bicycle race, la chanson de Queen, je trouve cette nouvelle mode bien pratique pour ce qui est de se déplacer dans n’importe quel endroit. Hélas il y a quand même un bémol, qui concerne surtout les piétons. Je n’en suis pas à détourner Téléphone et chanter «Vélo, c’est trop!», mais à la différence des vélos qu’il faut retourner en station, les deux roues partagés ici se retrouvent trop facilement déposés en désordre sur le trottoir. Seules les compagnies ou les personnes soucieuses de leur environnement se donnent la peine de ranger et de trier les vélos. Si bien qu’à l’instar d’autre villes la municipalité de Pékin a fini par refuser l’ajout de vélos supplémentaires (Voir cet article, en anglais, du Quotidien du Peuple : http://en.people.cn/n3/2017/0907/c90000-9266027.html). En effet, la municipalité, où vivent plus de vingt millions d’habitants, compte déjà 2,35 millions de vélos partagés.

Ci-dessous, vous trouverez un petit échantillon de l’encombrement que ça représente, et encore je ne me suis pas attardé à photographier ces monticules formés de vélos entassés, à la chaîne, les uns sur les autres, parce que c’est un spectacle bien trop navrant que vous n’aurez pas de mal à trouver sur d’autres sites que le mien. Vous pourrez également trouver ailleurs des photos de ces vélos parqués dans des endroits insolites ou difficiles d’accès tels qu’au bord d’une autoroute, au bord d’un périphérique, d’un précipice, d’un cours d’eau, etc.