Ma nouvelle vie dans l’hémisphère sud

À la fin du mois d’août, j’ai quitté Pékin et l’Asie du Nord-Est pour l’Océanie. Au bout de mon long voyage : Port-Vila, capitale du Vanuatu. Toutes les personnes que j’ai interrogées avant de m’installer à Éfaté, l’île où se trouve la capitale, toutes, m’ont décrit le Vanuatu comme un endroit paradisiaque. Certes, petit, mais paradisiaque. Alors comment vous présenter un pays que je découvre à peine seulement un mois après mon installation ? Je ne sais pas encore, mais je sais que l’encyclopédie Wikipédia saura répondre à la plupart de vos palpitantes questions.

Au cœur du chaleureux monde mélanésien

D’un battement d’ailes d’avion au-dessus la muraille, au franchissement de la ligne d’équateur,  puis d’une brève escale en Australie jusqu’à un atterrissage en toute légèreté à Port-Vila, la transition du monde chinois au monde mélanésien a été douce. Le rythme auquel je vis à présent est celui des îles du Pacifique Sud, et les références sont différentes de celles que je trouvais à Pékin ou à Paris. J’apprends lentement à découvrir de nouvelles manières, et d’autres déclinaisons de la politesse.

De cette dernière, la première forme qui m’a sauté aux yeux concerne la circulation. Les véhicules cèdent volontiers le passage aux autres automobilistes ou aux piétons. Les conducteurs communiquent beaucoup, qui d’un geste de la main, ou d’un appel de phares qui sont autant de petites actions qui rendent plus vivable, et sans doute plus fluide, un trafic parfois congestionné dans le centre-ville.

Si les langues anglaises et françaises sont souvent sues par les NiVans[mfn]Ni-Vanuatu (ou communément NiVan dans sa forme abrégée) est un gentilé utilisé pour faire référence aux ethnies mélanésiennes originaires du Vanuatu. Il signifie « né Vanuatu » ou « de Vanuatu ». Plus largement, ce terme peut être utilisé pour tous les citoyens du Vanuatu, quelle que soit leur origine, ou même comme adjectif désignant tout ce qui a un rapport avec ce pays. Ce terme est fréquemment utilisé en français et en anglais, mais plus rarement en bichelamar. Texte copié de l’encyclopédie Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ni-Vanuatu[/mfn], c’est en sus du bichelamar, la langue véhiculaire que parlent les habitants du Vanuatu. Ma connaissance de ce créole est hélas encore insuffisante pour deviser convenablement avec les maraîchers. Et c’est bien dommage parce qu’il fait bon vivre dans un pays, où, les fruits et légumes vous ramènent en enfance, au temps insouciant de ces bons repas partagés chez les grands-parents, repas constitués avec les produits cueillis dans le jardin potager.

La fin du mois de septembre annonce la saison des mangues, ce qui me rend impatient de découvrir de nouvelles variétés de mon fruit préféré sur les étals du marché central. Seront-elles plus longues, aussi sucrées que celles que j’ai l’habitude de goûter lors de mes voyages aux Philippines ? J’ai hâte de le savoir.

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