Ayant grandi en région parisienne, je n’ai pas souvent eu l’occasion de contempler un ciel étoilé de façon aussi nette qu’ici au Vanuatu.
Je sais qu’il est difficile de produire des photographies d’un tel ciel avec un téléphone portable, néanmoins je considère que le rendu de celles-ci est suffisant pour que vous puissiez comprendre mon émerveillement à la nuit tombée.
Tandis que le soleil se couche derrière la pointe du diable, les baigneurs profitent des derniers moments de clarté avant de regagner le rivage de sable noir.
En règle générale, au Vanuatu, le bernard-l’hermite ne s’appelle pas Thierry.
En effet, il s’appelle nakato, puisque c’est le nom qu’il lui est attribué en bichelamar.
À Paama on l’appellerait riow ou riou, mais ce n’est pas moi qui l’écris, c’est Terry Crowley.
Je pourrais aller le vérifier, mais il me faudrait voyager, or je dois avouer que ces derniers temps je me fais aussi ermite qu’un Bernard.
Ci-dessus, un film contenant deux nakato manifestant au vidéaste leur droit à l’image et leur opposition à la vidéosurveillance en fuyant l’œil de la caméra.
Et à mesure qu’elle se déplace au fil de l’eau, petit à petit, on devine toute la différence avec ses cousines, les astéries, dont certains croient encore qu’elles sont liées aux obélisques.
Contrairement à l’agriculture, l’ophiure ne manque pas de bras puisqu’elle en possède cinq, ce qui est très pratique lorsqu’il s’agit de ramper quand on a touché le fond et qu’on n’a pas peur des grandes profondeurs.
Par une météo matinale clémente, propice à la promenade en bord de mer, je flânai et rencontrai des enfants revenant de la pêche. En leur demandant si leurs efforts avaient été fructueux, ils me tendirent leur prise du jour : un poisson pierre.
J’ignorais jusqu’alors que ce dernier se consommait, tant la réputation de son venin le précède et laissait croire qu’il n’en était rien.
Tandis que 2020 a tiré sa révérence, 2021 nourrit de nombreux espoirs. Puisse cette nouvelle année vous apporter toutes les bonnes choses que vous désirez.