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Currency, alias Devise

Rares sont ceux qui pensent qu’il est nécessaire de deviser pour mieux régner, mais de visée je ne connais guère que la lunette.

Citation absurde, le blog le plus lu, 2018

Pour inaugurer ma série d’articles de présentation d’applications pour mobiles Android que j’utilise à Pékin, je vous parlerai aujourd’hui de Currency. L’application est présente sur le dépôt F-Droid depuis 12 décembre 2016.

Currency a été développée en anglais par un monsieur qui s’appelle Bill Farmer. Bill Farmer en a développé d’autres, mais comme son application a été traduite en français, par quelqu’un qui répond au pseudonyme d’Aestan, c’est de Devise que ce billet est l’objet.

Currency, ou Devise en français, est un convertisseur de monnaies reposant sur le taux de la BCE indiqué à cette adresse: http://www.ecb.europa.eu/stats/policy_and_exchange_rates/euro_reference_exchange_rates/html/index.en.html

Le taux est mis à jour les jours ouvrés et concerne 32 monnaies dont le renminbi, ce qui est très pratique pour le pékin ordinaire désirant convertir le prix d’un article en euros, ou l’inverse.

L’application est très pratique parce qu’elle retient les derniers taux récupérés et la date de récupération au cas où l’on n’aurait plus accès à Internet. Pour celles et ceux qui ignorent le prix d’un méga en itinérance à Pékin chez l’opérateur Free, sachez qu’en 2018 cela se chiffre à environ 9€ du méga. Aussi sachez qu’en cas de séjour prolongé il vaut mieux opter pour l’acquisition d’une puce locale en vérifiant la compatibilité de ses appareils avec les opérateurs locaux. D’ailleurs, dans les paramètres de l’application il est possible de ne mettre à jour les taux qu’en WiFi. Notez qu’une autre case existe pour confirmer qu’on peut mettre à jour les taux par les données mobiles, et elle n’est pas cochée par défaut.

Par défaut seuls l’euro, la livre Sterling, les dollars US, canadiens et australiens sont affichés, mais on peut y joindre très facilement par le bouton + une des 32 monnaies reconnues par l’application.

Pour les adeptes de graphiques, l’application vous permet d’afficher l’évolution des taux pendant les 90 derniers jours. Pour cela, il suffit d’appuyer longtemps sur la devise concernée pour qu’elle passe en surbrillance, puis d’appuyer sur l’icône aux trois points verticaux et de presser Graphique.

Sélectionner une monnaie
Graphique USD/EUR

Claire et facile d’usage, Currency possède aussi un thème sombre qui n’a probablement pas grand chose à voir avec le côté obscur de la force.

Libre, entièrement dépourvue de réclame, et pesant moins de cinq mégas cette application peut en partie être déplacée vers la carte SD.

Si cet article ne vous suffit pas à faire l’intéressant, sachez que l’icône de Currency commémore une histoire montée de toutes pièces, en l’occurrence une pièce grecque et de deux euros : l’enlèvement d’Europe par Zeus transformé en taureau blanc.

Pièce de deux euros en un seul acte

Internet et applications mobiles utiles en Chine populaire

Ce billet entame une petite série d’articles concernant des applications destinées à être utilisées par des téléphones mobiles fonctionnant avec Android.

Une des grandes régalades de la vie à Pékin est de confronter l’idéal d’un Internet sans GAFAM à la réalité d’un pays où la firme Google, la première lettre de cet acronyme, n’est pas présente. Certes, aux dernières nouvelles, elle pourrait bien faire son grand retour, mais ce n’est pas l’objet de ce billet.

Nombre de GSMs (comme on dit en Belgique) ou natels (comme on dit en Suisse) fonctionnent aujourd’hui avec Android et disposent d’applications préinstallées par Google. En Chine, ce n’est pas le cas : en effet, les sites regroupant les applications mobiles ne dépendent pas de ce géant. Ces sites, qu’on appelle souvent des Stores parce qu’il y est possible d’acheter les versions payantes des applications et moult autres produits qui en découlent, sont différents ici. Premièrement ils sont en chinois, deuxièmement ils proposent des logiciels dont vous n’aurez pas nécessairement entendu parler en arrivant.

Lorsqu’on ne peut accéder au Play Store de Google, il est toujours avantageux de disposer d’alternatives, et notamment d’alternatives libres. C’est le but de ce premier article qui vous oriente dès à présent vers F-Droid.

Page de garde du site F-Droid en français

Ajout du 15/08/2018  : afin d’installer l’application F-Droid il est nécessaire d’autoriser « les sources inconnues » dans les paramètres de sécurité du téléphone.

Accessible en français, chinois, anglais, allemand, espagnol, turc et ukrainien, le site F-Droid dispose d’un catalogue bien rempli. L’application, elle, n’occupe pas trop d’espace: environ une trentaine de mégas. Elle peut en outre être partiellement déplacée sur la carte SD et se met facilement à jour. En effet pour rafraichir la liste des applications, il suffit de tracer sur l’écran du téléphone mobile un trait vers le bas.

Onglet Nouveautés

Dans un premier onglet, F-Droid affiche les applications les plus récentes. Pour les plus récentes d’entre elles figure l’inscription « Nouveau ».

Onglet Catégories

Le deuxième onglet affiche les applications par catégorie : connectivité, développement, finances, graphisme, Internet, jeux, lecture, multimédia, navigation, personnalisation, science et éducation, sport et santé, système, sécurité, temps, téléphone et sms, et enfin écriture. Autant de rubriques où vous devriez trouver votre bonheur.

Onglet à proximité

Le troisième onglet permet à deux utilisateurs proches l’un de l’autre de partager leurs applications sans connexion Internet, notamment par Bluetooth.

Onglet Mises à jour

Le quatrième onglet contient les applications pour lesquelles des mises à jour sont disponibles.

Onglet Paramètres

Enfin, le dernier onglet est celui des paramètres. A l’intérieur des paramètres, il est possible de gérer les applications installées par F-Droid, d’ajouter d’autres dépôts que l’officiel. Personnellement je ne m’y suis pas risqué.

Il est également possible de choisir par quel biais on met à jour ses applications : par le Wi-Fi ou par les données mobiles. F-Droid vous laisse aussi décider s’il doit mettre à jour automatiquement ou pas et si oui à quel intervalle faut-il chercher l’existence de nouvelles mises à jour.

Question affichage, vous pourrez choisir une langue différente de celle de votre système ainsi que la clarté du thème. Pour le reste, ce sont des paramètres d’ordre privé et d’autres un peu plus techniques dont on n’a pas besoin pour une utilisation simple de F-Droid.

Mes prochains articles décriront les applications présentes chez F-Droid que j’utilise le plus souvent dans ma vie de pékin ordinaire en Chine populaire.

Bis repetita

Produire du contenu original, puis croire l’avoir fait, c’est peut-être ce qu’on se dit jusqu’au moment où l’on découvre le compte insta_repeat qui recense des phénomènes de répétition chez des comptes photos qui possèdent des dizaines de milliers d’abonnés.

On y trouve à peu près les mêmes clichés d’un lieu difficilement accessible et qui évoque le retour à la nature. L’image est souvent accompagnée d’une citation pour vous inspirer.

J’ai découvert ce compte au détour d’une conversation sur un réseau social. Le débat évoquait la standardisation des photos de voyage. Suite à ce débat j’ai lu cet article de 20 minutes où deux photographes professionnels intervenaient. Tout ça m’a fait me poser quelques petites questions au sujet des photos que je publie ici. Je ne vise pas l’originalité et encore moins à faire des clics. C’est tout à fait inutile quand on dispose du blog le plus lu 😀 J’essaye, parce qu’il manque beaucoup de choses ici, de partager avec vous certaines choses si éloignées de l’hexagone.

Sinon, rien à voir avec la choucroute que vous ne mangerez pas en cette saison caniculaire : il existe une alternative balbutiante au réseau social où sont moquées les photos, cette alternative est libre et s’appelle PixelFed.

Antidaté

Le mois d’avril est déjà bien entamé et je viens seulement de trier certaines de mes photos de mon séjour de janvier aux Philippines.

Voici la liste des liens antidatés 🙂

https://leblog.leplus.lu/index.php/2018/01/30/sejour-a-sagada-avec-en-premier-lieu-ses-cercueils-suspendus/

https://leblog.leplus.lu/index.php/2018/01/31/sagada-deuxieme-jour/

https://leblog.leplus.lu/index.php/2018/01/31/intermede-commercial-a-bontoc/

https://leblog.leplus.lu/index.php/2018/01/31/les-rizieres-en-terrasse-du-barangay-bayyo-a-bontoc-mountain-province-philippines/

Ajout du vendredi 13 avril : https://leblog.leplus.lu/index.php/2018/02/01/bienvenue-a-batad/

Le printemps est là !

Le printemps est là. En tout cas c’est ce que me disent ces fleurs. Ceci dit, il y a une semaine il a fait près de 27 degrés, puis quelques jours plus tard il a neigé, et depuis ces derniers jours le temps oscille, mais j’espère que les températures vont aller en s’améliorant.

C’est le printemps

 

Sinon, je n’ai toujours pas trié mes photos de mon séjour précédent aux Philippines :-/ , mais je n’ai pas perdu espoir de vous les montrer.

Bienvenue à Batad

Les rizières du barangay de Batad de la ville de Banaue font partie des rizières en terrasses classées au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1995. Beaucoup aux Philippines considèrent ces rizières en terrasses comme étant la huitième merveille du monde. Cultivées par la communauté Ifugao, ces rizières ont conservé leur caractère authentique jusqu’à présent. La venue de touristes constitue un défi pour le maintien et le respect de ce site, et c’est avec grand soin qu’il se visite. Ce n’est malheureusement pas pour rien si de 2001 à 2012 le site a été placé sur la liste des sites en péril.

À Batad, on ne badine pas avec le recyclage

Vue sur une partie des rizières de Batad

Vue sur les rizières de Batad, et son école élémentaire

Batad et ses rizières (gros plan)

Scènes de la vie de Batad

Batad

Vue plongeante sur Batad

ça pousse

De plus près, on voit bien que ça pousse

Comme plongé dans un miroir

La culture en terrasse

Le ciel de Batad

Au revoir Batad

Eh oui ! C’est déjà fini ! Au revoir Batad et à une autre fois peut-être.

Les rizières en terrasse du barangay Bayyo, à Bontoc, Mountain province, Philippines

Ces rizières en terrasse, et les habitations attenantes du barangay de Bayyo, ville de Bontoc sont un prélude à ce que le barangay de Batad à Banaue réserve.

Vue du barangay Bayyo, à Bontoc

 

Vue panoramique du barangay Bayyo, Bontoc, Mountain province, Philippines

 

 

Chose bien pensée, c’est depuis une aire de repos qu’on peut contempler cette vue. Si vous avez de la chance, vous pourrez vous photographier avec l’une des deux personnes présentes sur l’affiche.

Évidemment, je suis reparti avec quelques photos en compagnie du monsieur avec la lance. Et oui, il est aussi costaud que sur l’affiche.

Pancarte en anglais et tagalog souhaitant la bienvenue aux rizières en terrasse de Bayyo, commune de Bontoc, province des montagnes
« Iyaman, umali kayo kahin » « Thank you, come again! »