Archives de catégorie : Internet

Dates et recherches sur Google.com

Récemment je souhaitais trouver via google.com des articles de presse dont la date fut antérieure à celle du 31 décembre 2010. Sur mon Firefox version mobile, les choix proposés pour la date dans l’onglet « outils de recherche » ne permettaient pas d’affiner les résultats d’une manière simple.

J’aurais dû me contenter de résultats d’il y a moins d’un an, et cela ne me convenait pas. Peut-être avez-vous aussi rencontré ce problème ? Je ne me suis pas arrêté à cette première embûche, et ai trouvé qu’il était possible d’obtenir les résultats de la façon suivante :

Solution de facilité :

Passer tout simplement en mode « version ordinateur » et l’option « dates précises » apparaîtra dans l’onglet « outils de recherche »

Solution alternative :

Il suffit d’ajouter à la fin de la recherche la mention suivante: before:2010-12-31

Si vous souhaitez trouver des articles parus après le 1er avril 2011, vous devrez saisir à la fin de votre requête : After:2011-04-01

Vous pouvez bien entendu combiner ces deux commandes pour affiner les résultats.

Le Vanuatu, dans l’émission Interception sur les ondes de France Inter

Interception, que les auditeurs de France Inter connaissent bien, propose aujourd’hui une émission sur le Vanuatu : Vanuatu, le pays qui se tient debout.

Elle renvoie à un documentaire produit par Radio Canada et diffusé en baladodiffusion le mois dernier.

Chose amusante concernant le reportage canadien, l’accent était mis sur le son en trois dimensions. Notez, que la page internet de France Inter vous propose d’aller plus loin et énumère la programmation musicale en son entier.

 

Taf Tumas, différents parcours, un peuple

Couverture de Taf Tumas!

Taf tumas, est le nom d’un livre destiné à enseigner aux enfants les différents parcours de quarante personnes qui ont fait ou font vivre le Vanuatu, en passant par le père Walter Lini, la chanteuse Vanessa Quai ou la championne de beach-volley Miller Pata. Il existe en versions française et anglaise, et est accessible en ligne à cette adresse : https://www.taftumas.com/index.html

Chacune des pages du livre peut être consultée en version audio dans les trois langues officielles du Vanuatu que sont le bichelamar, l’anglais et le français.

 

SecScanQR

Scanner un code QR est à la portée du premier venu, mais scanner en toute sécurité est l’affaire de SecScanQR.

Citation absurde, le blog le plus lu 16/08/2018

Créé par Fr4gorSoftware, SecScanQR  est le scanneur et générateur de code QR qui respecte votre vie privée.
En effet, SecScanQR ne demande guère qu’à pouvoir utiliser votre caméra pour scanner les codes barre ou QR que vous choisissez, et à enregistrer des fichiers sur votre téléphone dans l’hypothèse où vous utiliseriez la fonction d’historique.

Depuis mon arrivée en Chine en 2015, j’ai remarqué que les Chinois faisaient un bon usage du code QR. Le premier que j’ai rencontré consiste à ajouter un autre contact. Plutôt que de taper des numéros de téléphone ou des identifiants, l’application la plus connue dans le pays vous propose de générer un code QR lequel une fois scanné par votre interlocuteur, vous ajoutera à ses contacts de messagerie. La même chose existe pour le paiement en boutique, où la question la plus commune est « c’est moi qui scanne ou c’est vous ? » (Les Chinois utilisent le mot « balayer » mais ça n’a pas grande importance dans le cadre de cet article )
Depuis, les vendeurs aguerris possèdent un petit carton arborant le code QR permettant d’avoir leur contact, et / ou le code permettant d’effectuer un paiement en ligne.

Pourquoi SecScanQR plutôt qu’un autre programme ?

  • Parce que cette application fonctionne sans rapporter à qui que ce soit ce que vous scannez, de même pour les codes que vous généreriez.
  • Parce qu’il ne se passe rien d’autre que la lecture d’un code QR après un scan. Cela ne déclenche pas l’ajout d’un contact, l’ouverture du navigateur pour accéder à un site ou je ne sais quoi d’autre.
  • Parce que l’application vous permet de générer un code QR de votre carte de visite (type vcard), ce qui peut être pratique si vous souhaitez qu’on vous ajoute facilement sans avoir à passer par Internet ou une saisie manuelle.

Comment ça fonctionne ?

Pour scanner un code QR, il suffit de presser le bouton Scan, et votre téléphone fait le reste. SecScanQR vous indique alors la nature du code scanné, et l’information contenue. De là vous pouvez soit en copier le contenu, soit l’ouvrir dans un navigateur Internet, soit partager vers une autre application, soit l’effacer.

Pour générer un code il suffit d’appuyer sur le bouton générer. A partir de là, l’application vous permet soit de créer un code barre au format de votre choix, un code pour des données de géolocalisation, un code contenant seulement du texte ou une carte de visite qu’une autre personne pourra scanner.

L’astuce du blog le plus lu
L’auteur du blog utilise SecScanQR pour récupérer les adresses web qu’il visite avec un autre appareil (ordinateur ou autre mobile). Comment ? Eh bien soit en générant un code QR à destination d’un autre mobile, soit en en scannant un qui provienne d’un autre appareil. Vous n’êtes absolument pas obligés d’imiter ces pratiques dévoyées d’auteur de blog à succès, mais vous saurez néanmoins que c’est possible, et vous saurez qu’il est aussi possible de transférer des fichiers par ce biais.

Je n’ai pas essayé mais je serai curieux de voir si ça marche

En France, on possède des cartes de fidélité pour certains magasins. Lors d’un achat, on vous demande souvent de la présenter et parfois elle fait défaut. Comme SecScanQR est capable de générer le même genre de code barre, je me demande si les machines à disposition seraient capables de lire un code ainsi généré par l’application, fut-il imprimé sur papier ou affiché à l’écran d’un smartphone.


Currency, alias Devise

Rares sont ceux qui pensent qu’il est nécessaire de deviser pour mieux régner, mais de visée je ne connais guère que la lunette.

Citation absurde, le blog le plus lu, 2018

Pour inaugurer ma série d’articles de présentation d’applications pour mobiles Android que j’utilise à Pékin, je vous parlerai aujourd’hui de Currency. L’application est présente sur le dépôt F-Droid depuis 12 décembre 2016.

Currency a été développée en anglais par un monsieur qui s’appelle Bill Farmer. Bill Farmer en a développé d’autres, mais comme son application a été traduite en français, par quelqu’un qui répond au pseudonyme d’Aestan, c’est de Devise que ce billet est l’objet.

Currency, ou Devise en français, est un convertisseur de monnaies reposant sur le taux de la BCE indiqué à cette adresse: http://www.ecb.europa.eu/stats/policy_and_exchange_rates/euro_reference_exchange_rates/html/index.en.html

Le taux est mis à jour les jours ouvrés et concerne 32 monnaies dont le renminbi, ce qui est très pratique pour le pékin ordinaire désirant convertir le prix d’un article en euros, ou l’inverse.

L’application est très pratique parce qu’elle retient les derniers taux récupérés et la date de récupération au cas où l’on n’aurait plus accès à Internet. Pour celles et ceux qui ignorent le prix d’un méga en itinérance à Pékin chez l’opérateur Free, sachez qu’en 2018 cela se chiffre à environ 9€ du méga. Aussi sachez qu’en cas de séjour prolongé il vaut mieux opter pour l’acquisition d’une puce locale en vérifiant la compatibilité de ses appareils avec les opérateurs locaux. D’ailleurs, dans les paramètres de l’application il est possible de ne mettre à jour les taux qu’en WiFi. Notez qu’une autre case existe pour confirmer qu’on peut mettre à jour les taux par les données mobiles, et elle n’est pas cochée par défaut.

Par défaut seuls l’euro, la livre Sterling, les dollars US, canadiens et australiens sont affichés, mais on peut y joindre très facilement par le bouton + une des 32 monnaies reconnues par l’application.

Pour les adeptes de graphiques, l’application vous permet d’afficher l’évolution des taux pendant les 90 derniers jours. Pour cela, il suffit d’appuyer longtemps sur la devise concernée pour qu’elle passe en surbrillance, puis d’appuyer sur l’icône aux trois points verticaux et de presser Graphique.

Sélectionner une monnaie
Graphique USD/EUR

Claire et facile d’usage, Currency possède aussi un thème sombre qui n’a probablement pas grand chose à voir avec le côté obscur de la force.

Libre, entièrement dépourvue de réclame, et pesant moins de cinq mégas cette application peut en partie être déplacée vers la carte SD.

Si cet article ne vous suffit pas à faire l’intéressant, sachez que l’icône de Currency commémore une histoire montée de toutes pièces, en l’occurrence une pièce grecque et de deux euros : l’enlèvement d’Europe par Zeus transformé en taureau blanc.

Pièce de deux euros en un seul acte

Internet et applications mobiles utiles en Chine populaire

Ce billet entame une petite série d’articles concernant des applications destinées à être utilisées par des téléphones mobiles fonctionnant avec Android.

Une des grandes régalades de la vie à Pékin est de confronter l’idéal d’un Internet sans GAFAM à la réalité d’un pays où la firme Google, la première lettre de cet acronyme, n’est pas présente. Certes, aux dernières nouvelles, elle pourrait bien faire son grand retour, mais ce n’est pas l’objet de ce billet.

Nombre de GSMs (comme on dit en Belgique) ou natels (comme on dit en Suisse) fonctionnent aujourd’hui avec Android et disposent d’applications préinstallées par Google. En Chine, ce n’est pas le cas : en effet, les sites regroupant les applications mobiles ne dépendent pas de ce géant. Ces sites, qu’on appelle souvent des Stores parce qu’il y est possible d’acheter les versions payantes des applications et moult autres produits qui en découlent, sont différents ici. Premièrement ils sont en chinois, deuxièmement ils proposent des logiciels dont vous n’aurez pas nécessairement entendu parler en arrivant.

Lorsqu’on ne peut accéder au Play Store de Google, il est toujours avantageux de disposer d’alternatives, et notamment d’alternatives libres. C’est le but de ce premier article qui vous oriente dès à présent vers F-Droid.

Page de garde du site F-Droid en français

Ajout du 15/08/2018  : afin d’installer l’application F-Droid il est nécessaire d’autoriser « les sources inconnues » dans les paramètres de sécurité du téléphone.

Accessible en français, chinois, anglais, allemand, espagnol, turc et ukrainien, le site F-Droid dispose d’un catalogue bien rempli. L’application, elle, n’occupe pas trop d’espace: environ une trentaine de mégas. Elle peut en outre être partiellement déplacée sur la carte SD et se met facilement à jour. En effet pour rafraichir la liste des applications, il suffit de tracer sur l’écran du téléphone mobile un trait vers le bas.

Onglet Nouveautés

Dans un premier onglet, F-Droid affiche les applications les plus récentes. Pour les plus récentes d’entre elles figure l’inscription « Nouveau ».

Onglet Catégories

Le deuxième onglet affiche les applications par catégorie : connectivité, développement, finances, graphisme, Internet, jeux, lecture, multimédia, navigation, personnalisation, science et éducation, sport et santé, système, sécurité, temps, téléphone et sms, et enfin écriture. Autant de rubriques où vous devriez trouver votre bonheur.

Onglet à proximité

Le troisième onglet permet à deux utilisateurs proches l’un de l’autre de partager leurs applications sans connexion Internet, notamment par Bluetooth.

Onglet Mises à jour

Le quatrième onglet contient les applications pour lesquelles des mises à jour sont disponibles.

Onglet Paramètres

Enfin, le dernier onglet est celui des paramètres. A l’intérieur des paramètres, il est possible de gérer les applications installées par F-Droid, d’ajouter d’autres dépôts que l’officiel. Personnellement je ne m’y suis pas risqué.

Il est également possible de choisir par quel biais on met à jour ses applications : par le Wi-Fi ou par les données mobiles. F-Droid vous laisse aussi décider s’il doit mettre à jour automatiquement ou pas et si oui à quel intervalle faut-il chercher l’existence de nouvelles mises à jour.

Question affichage, vous pourrez choisir une langue différente de celle de votre système ainsi que la clarté du thème. Pour le reste, ce sont des paramètres d’ordre privé et d’autres un peu plus techniques dont on n’a pas besoin pour une utilisation simple de F-Droid.

Mes prochains articles décriront les applications présentes chez F-Droid que j’utilise le plus souvent dans ma vie de pékin ordinaire en Chine populaire.

Bis repetita

Produire du contenu original, puis croire l’avoir fait, c’est peut-être ce qu’on se dit jusqu’au moment où l’on découvre le compte insta_repeat qui recense des phénomènes de répétition chez des comptes photos qui possèdent des dizaines de milliers d’abonnés.

On y trouve à peu près les mêmes clichés d’un lieu difficilement accessible et qui évoque le retour à la nature. L’image est souvent accompagnée d’une citation pour vous inspirer.

J’ai découvert ce compte au détour d’une conversation sur un réseau social. Le débat évoquait la standardisation des photos de voyage. Suite à ce débat j’ai lu cet article de 20 minutes où deux photographes professionnels intervenaient. Tout ça m’a fait me poser quelques petites questions au sujet des photos que je publie ici. Je ne vise pas l’originalité et encore moins à faire des clics. C’est tout à fait inutile quand on dispose du blog le plus lu 😀 J’essaye, parce qu’il manque beaucoup de choses ici, de partager avec vous certaines choses si éloignées de l’hexagone.

Sinon, rien à voir avec la choucroute que vous ne mangerez pas en cette saison caniculaire : il existe une alternative balbutiante au réseau social où sont moquées les photos, cette alternative est libre et s’appelle PixelFed.

Internet aux caractéristiques chinoises

L’idée de rédiger ce billet m’est venue après lecture de cet article chez Clubic, parce que certaines des solutions qu’il propose ne fonctionnent pas nécessairement dans le pays où je réside.

Certaines caractéristiques vous rendent-elles caractériels ?

Pour beaucoup d’Européens, l’internet aux caractéristiques chinoises constitue un véritable déracinement de hum leurs cheveux… Oui, certaines habitudes que nous possédons en Occident font que notre moteur de recherche de prédilection est celui de la firme au grand G. Une fois munis d’une connexion au réseau en République populaire de Chine, le premier écueil sur lequel nous nous heurtons en général c’est l’absence des produits liés à ce géant de l’internet. Combien d’entre vous l’ont par défaut comme moteur de recherche sur leur téléphone mobile ? Combien d’entre vous possèdent une boîte électronique à l’effigie du grand G ? Si vous venez en Chine et que vous n’avez pas pris vos précautions auparavant, vous n’avez pas fini de déchanter.

Ici, l’alternative locale la plus connue pour les recherches c’est Baidu. Mais si Baidu ça ne vous dit pas du tout, alors il faut opter pour un autre site. Beaucoup me diront que même en Occident, il faut employer quelque chose comme vas-y mon canard, ah non pardon on dit duckduckgo, sauf que selon les fournisseurs d’accès internet ce site n’est pas toujours accessible. Pour ma part, je vous propose une alternative.

Une alternative à G ? Mais enfin ! Qwant dira-t-on ?

Eh bien, oui, je vous dis que Qwant, pour le moment, fonctionne en Chine ! Parfois ralenti selon les fournisseurs d’accès internet, parfois pas, le moteur peut-être configuré pour obtenir des résultats bien de chez vous, en français de France, ou en français de Belgique. Il existe même une option qui suscitera l’intérêt (ou la jalousie) de nos amis bretonnants, puisqu’il est possible de visualiser le site en langue corse tout en recherchant des polyphonies.

Sachez que Qwant vous promet, et promeut, un internet sans filtre, pour peu que vous soyez un consommateur d’internet qui n’aime pas qu’on en tamise le contenu. Et sachez également que cette société ne trace pas ses utilisateurs, chose qui ne semble pas être la coutume d’autres entreprises du même genre.

Si vous vous dîtes : «G mal ! Comment ça G plus de courrier ? Comment faire ?»

Si vous n’en êtes pas encore arrivé là, et que vous le craignez fortement alors pensez à faire transférer votre courrier vers une autre boîte accessible depuis la Chine. Comment le faire ? En vous rendant dans les paramètres de votre compte habituel, vous pourrez accéder à cette option à partir de l’onglet intitulé : Transfert et POP/IMAP. À partir de là, vous n’aurez plus qu’à saisir l’adresse à laquelle vous souhaitez recevoir le courrier transféré, de préférence une adresse à laquelle vous savez que vous aurez accès depuis la Chine.

Si vous n’avez pas trop d’idées sachez que l’ensemble des produits proposés par la célèbre firme vitrière de Redmond sont disponibles sur le continent, mais je ne vais pas pour autant leur faire de réclame, ce consortium n’en a pas besoin. De ma propre expérience, la consultation des fournisseurs de boîtes mail varie selon les régions ainsi que les fournisseurs d’accès internet, et je n’ai pas toujours eu accès aux sites e-mail de free.fr ou de yahoo. Cependant si vous êtes à court d’idées, vous pouvez essayer les boîtes aux lettres helvètes de Protonmail et celles de Caramail qui sont récemment revenues sur le devant de la scène.