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Mens sane in Espiritu Santo

J’ai eu l’heur de me rendre dans une autre île de l’archipel vanuatais, celle d’Espiritu Santo. Hélas je n’ai visité que quelques sites touristiques sans pouvoir y consacrer beaucoup de temps.

Au premier matin de mon séjour, j’allai au point du million ; pardon, je voulais dire : je me rendis au million dollar point (lien en anglais), où se déroula un bien étrange épisode des relations interalliées au sortir de la seconde guerre mondiale.

En effet, l’île de Santo joua un rôle particulier dans la guerre contre le Japon, notamment dans les campagnes des îles Salomon et de Nouvelle-Guinée. En servant de base militaire aux Américains, l’île accueillit des hommes et du matériel, matériel qui à la fin du conflit mondial fit l’objet d’une négociation dont l’issue devrait vous surprendre.

Escomptant revendre son surplus d’équipement, et le faisant à un prix jugé dérisoire, l’armée américaine pensait aisément trouver preneur. Il n’en fut rien ; et la surprenante décision de tout démanteler et de le mettre à l’eau fut prise.

Certains aiment à dire que le million dollar point est plus qu’une simple plage de sable blanc ; d’autres n’y voient qu’une décharge à ciel ouvert envoyée par le fond dont l’externalité positive est d’offrir aux touristes et aux amateurs de plongée sous-marine un paysage peu commun. Quant aux blogueurs de mon engeance, ils exploitent cette triste histoire pour alimenter leur espace numérique personnel et la vouer à l’indifférence des réseaux sociaux, puisque de nos jours seules les photos comptent.

Bienvenue au Million dollar point / Welkam long million $ point
Carcasses sur la plage de sable blanc du point du million euh du million dollar point.
Encore un panorama, et toujours le sable blanc de la plage du million dollar point.

Laef long aelan

Laef long aelan, la vie dans les îles, est un titre racoleur ici puisque la photo est prise à Port-Vila.

La vie dans les îles définit la vie dans les autres îles que celles de la capitale, urbaine, qui propose un mode de vie bien différent.

Imaginée comme plus facile puisque la nourriture plantée y est abondante, la vie dans les îles fait rêver. Ici, ce qu’il me faisait rêver, ce sont ces trois garçons sur leur embarcation, dépourvue de moteur, traînassant dans la baie avant de repartir vers d’autres aventures.

Laef long aelan, ou du moins celle que l’Occidental se l’imagine

Panorama et banc public

Souvent en prenant ma voiture je passai devant ce banc public et me demandai quelle vue pourrait s’offrir à mes yeux en m’asseyant dessus.

Banc public sur les hauteurs de Port-Vila

Depuis aujourd’hui je le sais, et si vous le ne saviez pas non plus jusqu’ici, c’est désormais chose faite :

Vue de la baie depuis un banc public dans les hauteurs de Port-Vila, Vanuatu
Vue de la baie depuis un banc public dans les hauteurs de Port-Vila, Vanuatu

La nuit dans l’hémisphère sud

Ayant grandi en région parisienne, je n’ai pas souvent eu l’occasion de contempler un ciel étoilé de façon aussi nette qu’ici au Vanuatu.

Je sais qu’il est difficile de produire des photographies d’un tel ciel avec un téléphone portable, néanmoins je considère que le rendu de celles-ci est suffisant pour que vous puissiez comprendre mon émerveillement à la nuit tombée.

La nuit est là
Ciel de Port-Vila

Ceci n’est pas une étoile de mer

Ophiure

Non, en effet, c’est une ophiure.

Et à mesure qu’elle se déplace au fil de l’eau, petit à petit, on devine toute la différence avec ses cousines, les astéries, dont certains croient encore qu’elles sont liées aux obélisques.

Contrairement à l’agriculture, l’ophiure ne manque pas de bras puisqu’elle en possède cinq, ce qui est très pratique lorsqu’il s’agit de ramper quand on a touché le fond et qu’on n’a pas peur des grandes profondeurs.

Marée basse

Marée basse dans la baie de Mélé

Par une météo matinale clémente, propice à la promenade en bord de mer,  je flânai et rencontrai des enfants revenant de la pêche.  En leur demandant si leurs efforts avaient été fructueux, ils me tendirent leur prise du jour : un poisson pierre. 

J’ignorais jusqu’alors que ce dernier se consommait, tant la réputation de son venin le précède et laissait croire qu’il n’en était rien.