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Séjour à Sagada avec en premier lieu, ses cercueils suspendus

Mise en garde : si vous n’êtes pas d’humeur à lire des choses concernant un site funéraire, alors ce billet de blogue n’est pas pour vous et vous feriez mieux de lire le suivant 🙂 Continuer la lecture de Séjour à Sagada avec en premier lieu, ses cercueils suspendus

Les vélos partagés à Pékin

Vous me demandez : « Le vélo à Pékin ? Si j’en connais un rayon ? »

Un cliché qu’on a des Pékinois est qu’ils aiment faire du vélo. L’engouement pour la petite reine ne se dément pas d’autant que la quasi omniprésence de pistes cyclables rend l’exercice agréable. Et même si beaucoup de Chinois se déplacent désormais en voiture, les deux roues (ou trois) restent incontournables, une chose que confirme la multiplication des vélos en accès libre. Géolocalisés, faciles à déverrouiller, utiliser puis à déposer, les équivalents du Vélib parisien ont des avantages, mais aussi des inconvénients.

D’abord, ils nécessitent d’avoir un téléphone suffisamment intelligent et avec assez d’espace de stockage pour installer l’application d’une des compagnies qui mettent les vélos en partage. Ensuite, pour les étrangers qui n’ont pas forcément réussi à le faire, il faut lier un compte ou une carte bancaire pour effectuer le dépôt de garantie et s’assurer que les paiements de la location seront bien versés. Les applications vérifient aussi votre identité, c’est un préalable. Pour cela, on envoie une photo de soi et une photo de sa pièce d’identité. Le processus est assez rapide, et vous n’aurez pas beaucoup à attendre pour profiter du service.

Alignement de vélos jaunes de la compagnie ofo

 

Étant fan de bicycle race, la chanson de Queen, je trouve cette nouvelle mode bien pratique pour ce qui est de se déplacer dans n’importe quel endroit. Hélas il y a quand même un bémol, qui concerne surtout les piétons. Je n’en suis pas à détourner Téléphone et chanter «Vélo, c’est trop!», mais à la différence des vélos qu’il faut retourner en station, les deux roues partagés ici se retrouvent trop facilement déposés en désordre sur le trottoir. Seules les compagnies ou les personnes soucieuses de leur environnement se donnent la peine de ranger et de trier les vélos. Si bien qu’à l’instar d’autre villes la municipalité de Pékin a fini par refuser l’ajout de vélos supplémentaires (Voir cet article, en anglais, du Quotidien du Peuple : http://en.people.cn/n3/2017/0907/c90000-9266027.html). En effet, la municipalité, où vivent plus de vingt millions d’habitants, compte déjà 2,35 millions de vélos partagés.

Ci-dessous, vous trouverez un petit échantillon de l’encombrement que ça représente, et encore je ne me suis pas attardé à photographier ces monticules formés de vélos entassés, à la chaîne, les uns sur les autres, parce que c’est un spectacle bien trop navrant que vous n’aurez pas de mal à trouver sur d’autres sites que le mien. Vous pourrez également trouver ailleurs des photos de ces vélos parqués dans des endroits insolites ou difficiles d’accès tels qu’au bord d’une autoroute, au bord d’un périphérique, d’un précipice, d’un cours d’eau, etc.

Les jeepneys

Aux Philippines, l’un des transports en commun les plus empruntés est la (ou le) jeepney. Les jeepneys peuvent transporter un peu moins de vingt personnes la plupart du temps, et se substituent aux transports publics.

Précurseurs du covoiturage, les jeepneys suivent, à l’instar des autobus, des itinéraires fixes, inscrits en lettres stylisées le long de la carrosserie. Pour une somme généralement modique, que vous ferez passer de main en main jusqu’au conducteur ou son assistant, ou bien que vous déposerez dans une petite corbeille prévue pour récolter le prix de la course, vous pourrez circuler assis aux côtés d’autres passagers. Les Philippin+e+s étant particulièrement conviviaux+conviviales, il y a de grandes chances pour que le trajet passe plus vite que vous ne le pensiez, surtout si vous commencez à discuter avec vos voisin+e+s. Bien traduit en français, un voyage en jeepney est évidemment ce qu’on appelle être transporté de joie.

Les jeepneys effectuent des trajets aller-retour, et vous pouvez monter à n’importe quel endroit de l’itinéraire en faisant signe depuis le bord de la route, à moins que ce ne soit un coup de klaxon musical qui vous invite à monter à bord. Pour descendre, c’est tout aussi simple, il suffit de prévenir le chauffeur, que vous êtes arrivé+e+s à destination. Pour cela, il est courant de lancer un « para boss », qui s’il n’est pas entendu du premier coup est assez vite relayé par les personnes proches du conducteur. Pour les plus timides, qui ont peur d’ouvrir la bouche, vous pouvez aussi frapper sur le toit, du moins si le plafond n’est pas capitonné (ce qui peut s’avérer pratique si la route est cahoteuse) ou bien tirer sur une petite ficelle reliée à une cloche ou une lampe si ce dispositif existe à bord.

Pour les amateurs de sensations fortes, ou les personnes habituées à respirer du diesel, il est possible de s’accrocher à l’arrière, debout, cramponné à la carrosserie. C’est moins cher, ça fait les bras, mais si le soleil donne alors vous aurez vite la couleur de votre bronzage habituel.

Si les jeepneys vous intriguent, sachez que leur origine remonte à la fin de la seconde guerre mondiale et son surplus de jeeps. Il en existe beaucoup, et tous sont décorés de façon plus ou moins flamboyante. Quelques uns existent avec la climatisation, mais c’est très rare. Beaucoup diffusent la musique que les chauffeurs aiment écouter, et chacun de ces véhicules possède ses propres particularités que je vous laisserai découvrir. Je vous laisse également le lien vers cette page, https://www.flickr.com/groups/philippinejeepneys/pool/ qui en recense un nombre considérable.

Une jeepney roulant sur le boulevard Roxas
Jeepney au bas du magasin Landmark
Jeepney pris en photo à Intramuros
Autre jeepney photographié à Intramuros

Entre les murs

C’est presque devenu une habitude : fêter Noël dans un pays où cet évènement a un sens, et où les gens sont aussi chaleureux que le climat sous lequel ils vivent. Il est difficile de revenir dans le froid mordant pékinois après une escapade au pays du sourire.

Fleur de sampaguita
Rue devant le Casa Manila Museum
Panneau signalant que les calèches s’arrêtent à cet endroit
Tricycles à pédales, Intramuros, Manille. Les anciens tricycles à moteur ont été remplacés par des modèles électriques dans cette partie de la ville.
Fleur de lantanier

Un parfum de colline

Le dimanche 17 septembre dernier je me suis rendu au parc des XiangShan(香山), qu’on appelle en français : les collines parfumées. Situées à environ vingt-cinq kilomètres au nord-ouest du centre de Pékin, leur sommet atteint 557 mètres les jours normaux, et avoisine presque les 559 mètres lorsque je monte dessus, sur la pointe des pieds bien entendu.

L’endroit permet d’obtenir une vue étendue de la capitale. L’envers, lui, donne généreusement sur les montagnes. Ça tombe bien j’étais au bon endroit et justement ce jour-là le temps était dégagé : alors forcément ça donne le résultat suivant :

 

Vue de Pékin depuis le sommets des collines parfumées
Vue de Pékin depuis le sommet des collines parfumées

 

Pour les habitants d’Île-de-France, c’est comme si une montagne poussait au milieu de la forêt de Saint-Germain-en-Laye, et que depuis ses hauteurs vous pouviez distinguer le Centre Georges Pompidou. Pour les connaisseurs, on peut retrouver le Palais d’été ( 颐和园), le parc olympique, le stupa blanc du parc Beihai(北海), la Cité interdite(故宫), le musée national (中国国家博物馆) en face de la place Tiananmen, le quartier de Xizhimen (西直门) ou l’ancienne tour de la chaîne CCTV(中央广播电视塔) facile à repérer avec ses 410 mètres de hauteur.

Facilement reconnaissable également, le quartier d’affaires de Guomao (国贸) avec ses gratte-ciel et l’immense tour (中国尊) encore en construction. Je me sers souvent de cette dernière pour m’orienter lors de mes déplacements, motorisés ou non, et bien sûr pour voir le temps qu’il fait.

Ci-dessous, d’autres clichés datant de cette même journée.

Si ce dragon pouvait chanter, à coup sûr il entonnerait « ring my bell », avec plus ou moins la voix d’Anita Ward

Rue des dames, Pékin

La rue des dames à Paris et la rue des dames à Pékin (女人街) n’ont pas grand chose en commun, à part peut-être leur nom. Encore récemment cette rue abritait de nombreux petits restaurants où il était possible de manger sur le pouce, assis sur un tabouret, et aux beaux jours de le faire en terrasse.

Mais «ça: c’était avant.» comme dirait un certain lunetier adepte de la réclame. Exception faite du marché aux plantes attenant, la rue a été vidée de toute activité.

Les commerces qui s’y tenaient autrefois ont été démolis. Comme dans d’autres rues de la capitale, il s’agissait de constructions illicites, quelque chose que la municipalité a décider de faire cesser.

Quelle sera la destinée de la rue des dames ? Elle qui a pris les formes d’une rue fantôme, retrouvera-t-elle l’animation qu’on lui connaissait autrefois ?

Rue des dames, Pékin / 女人街,北京
Rue des dames, Pékin / 女人街,北京
Rue des dames, Pékin / 女人街,北京

Promenade dominicale au temple des lamas

Seul le capitaine Haddock pourrait croire qu’une visite au temple des lamas comporte le risque de se faire arroser, mais le brave compagnon de Tintin n’a sans doute jamais raisonné comme une plante, et son créateur n’a peut-être jamais envisagé de lui faire visiter ce lieu après sa rencontre agitée avec quelques camélidés de la cordillère des Andes.

Fort heureusement pour moi, au cours de cette visite, aucun camélidé ne s’est incrusté dans le champ de ma caméra, sans quoi, les images que je vous aurais livrées de cette lamaserie auraient été quelque peu différentes.

Allée menant au temple des lamas
Entrée du temple des lamas

 

Contrairement à mes précédentes visites du temple de Yonghe, j’y ai trouvé beaucoup plus de monde. Des personnes de tout âge et de tout genre se pressaient pour recueillir de l’encens et aller allumer trois bâtons avant de se mettre à prier.

Prière d’attendre son tour
Aux amateurs de commentaires fumeux, prière de s’abstenir

 

Promenade à Tianjin 3/

Je me suis promené sur les bords du fleuve Haihe, et y ai capturé le nouveau pont de Chifeng, qui n’est pas commun avec ses haubans, sa tour de Pise et sa soucoupe volante en guise d’observatoire. S’il avait vu cet édifice, François Mitterrand l’aurait sans doute trouvé très câblé à son goût, mais n’est pas branché qui veut. Ce mastodonte de métal fêtera son dixième anniversaire l’année prochaine, et si j’ai plus de temps au cours d’une autre visite je monterais peut-être au sommet pour voir si ça vaut le coup d’œil.

Pont de Chifeng, Tientsin / 赤峰桥, 天津

Promenade à Tianjin 2/

Vestige de la présence française à Tientsin, la cathédrale Saint Joseph se tient au bout d’une longue rue commerçante. Cette rue est si longue que j’y ai compté par quatre fois la même enseigne de restauration rapide ! C’est vous dire à quel point l’édifice parvient à se distinguer de son environnement, constitué de bâtiments récents, occupés par des magasins déjà vus et revus.

Façade de la cathédrale Saint Joseph de Tianjin