Hier, je suis allé à Tianjin, et je n’en ramène pas beaucoup de photos.
Je ne sais pas à quoi celle-ci vous fera penser, mais personnellement je trouve à cette structure une certaine ressemblance avec un édifice parisien mondialement connu. 😉
Hier, je suis allé à Tianjin, et je n’en ramène pas beaucoup de photos.
Je ne sais pas à quoi celle-ci vous fera penser, mais personnellement je trouve à cette structure une certaine ressemblance avec un édifice parisien mondialement connu. 😉
Le blog connaît une petite mutation en ce moment et j’ai l’étrange impression que je le tortille dans tout les sens pour le rétablir. J’en profite donc pour vous mettre une petite trouvaille qui reflète un peu l’idée que je me fais de mon épineux problème.
Un dimanche dans le centre de Pékin, avec des arbres, des fleurs, du pollen et beaucoup de gens qui prennent tout ça en photo. Le parc Jingshan est assez réputé pour ses compositions florales.
Et pour les amateurs, il y a de quoi se réjouir. Et pour une fois, ça tombe bien, je ne suis pas allergique !
Et si ça vous chante, le reste des photos est encore à venir
Je vous emmène à présent au tombeau de Dingling qui abrite le treizième empereur Ming, un certain Wanli. Dès l’entrée du site, il est difficile de prendre de bonnes photos, essentiellement à cause de la position du soleil pendant la visite. Question ciel bleu, je repasserai mais j’aurai grand plaisir à revenir avec un temps magnifique. :=)
Je vous épargne les photos des chambres mortuaires, des cercueils et des boîtes laquées qui renfermaient les possessions des défunts. Sachez néanmoins que le tombeau est bien enfoui, et qu’étant donné l’étroitesse de certains passages, il vaut mieux le visiter à une heure de moindre affluence. Les lecteurs qui empruntent les transports en commun comprendront parfaitement ce que je veux dire ici.
Après la visite du tombeau, si le beau temps est au rendez-vous, je vous recommande de flâner dans le parc, et sur la muraille.
Et pour finir, rien de tel qu’un soleil couchant.
Tout commence par un après-midi ensoleillé, mais au ciel et à l’air troublés par un peu de pollution. Vous vous rendrez facilement compte de la différence entre les photographies de la semaine dernière et de celles de ce dimanche. Comme toujours, l’idée était de sortir du quartier d’expatriés, loin de sa douce boulangerie, d’où provenait le bon pain qui a servi à faire les délicieux sandwichs dévorés au cours d’un pique-nique le long de la Voie des Esprits. Derrière ce nom étrange se cache l’entrée du tombeau des Ming. Située à une cinquantaine de kilomètres de Pékin, la nécropole des empereurs Ming s’étendait tout de même sur une surface de quarante kilomètres carrés ! Inutile de vous dire qu’en un seul après-midi, il n’était pas possible de visiter tous les sites, lesquels d’ailleurs ne sont pas tous ouverts au public. Et si vous vous demandez pourquoi cela prend autant de place, eh bien, je vous répondrai que si seuls treize des seize empereurs Ming y sont enterrés, ils n’en étaient pas moins accompagnés d’impératrices et de concubines, et qu’il faut bien loger tout ce petit monde-là. Et quand on voit l’immense tortue, signe d’éternité, siéger au milieu du Pavillon de la Stèle, on imagine la grandeur des aspirations des empereurs Ming.
Mon témoignage photographique est quand même plus modeste, mais grâce à lui vous pourrez à votre tour vous représenter la volonté de reconnaissance des empereurs Ming.
Quittant le pavillon pour emprunter la Voie des Esprits, on déambule alors sur un chemin pavé, bordé de saules pleureurs auxquels le printemps a rendu des feuilles et une douce teinte vert tendre.
Le long de ce parcours se tiennent des deux côtés des statues taillées chacune dans un seul bloc de pierre. Elles représentent successivement des lions, des licornes (qílín,??), des chameaux, des éléphants, des chimères, des chevaux ainsi que des mandarins dans leurs versions militaires, civiles et lettrées.
Au bout de ce chemin, on atteint la porte du dragon et du phénix , représentant respectivement l’empereur et l’impératrice. Au-delà, on trouve une route goudronnée, plus prosaïquement la nationale. Le prochain billet fera encore l’objet du site des fameux tombeaux des Ming, et plus particulièrement celui de Dingling.
Et comme promis, voici la suite des photos de la petite expédition de dimanche dernier. J’ai pris le temps de faire quelques assemblages de photos pour vous montrer les points de vue que j’ai gardés en mémoire pendant cette journée.
D’ailleurs cette journée, commencée sous un beau soleil, aurait constitué un véritable casse-tête météorologique à qui aurait voulu s’y préparer s’il avait su quelles surprises elle réservait. Pourquoi ? Parce que si elle a bien commencé sous un beau soleil, les températures ont baissé, tandis qu’une pluie fine s’abattait de façon intermittente. Puis, de façon plus surprenante c’est la neige qui a fait son entrée sur scène avant que, heureusement pour le frileux que je suis, les températures ne remontent. Le soleil, avait évidemment reparu, avec son bon teint: celui des beaux jours.
Dimanche je me suis rendu dans un endroit situé à environ une cinquantaine de kilomètres de chez moi. Après toute une aventure motorisée jusqu’au lieu indiqué, Gouya, ce fut une surprise d’apprendre que l’endroit était fermé. Qu’à cela ne tienne, on n’empêche pas un promeneur du dimanche d’arpenter la montagne pour y faire des photos d’autant plus quand le printemps est au beau fixe. 😉 Je vous réserve la suite pour plus tard, pour le moment je vous offre des fleurs.
Si le dimanche à Bamako c’est le jour de mariage, il faut bien que je vous dise que le dimanche à Pékin, quand le temps est au beau fixe, est un jour idéal pour se rendre au temple du Ciel ; sauf à vouloir y faire des photos de mariage, la preuve:
Ci-dessous, le pavillon où le fils du ciel priait afin de garantir de bonnes récoltes. De nos jours, il n’est plus guère question de prier pour obtenir les faveurs de la terre parce que nous en remettons au travail d’autrui, qu’il soit mécanisé ou non, à la science agricole et aux engrais, que nous jugeons tous plus fiables que la superstition.
En attendant le jour où nous saurons vraiment faire la pluie et le beau temps, je profite de ces belles journées pour agrandir ma collection de photos de ciel bleu.
C’est le printemps ! Du moins, selon cet arbre et les températures d’aujourd’hui. Si vous en doutez, vous avez raison : le printemps est finalement encore assez timide, mais je ne désespère pas de l’accueillir prochainement à bras grands ouverts.
La Chine est un pays réputé pour ses tissus et ses tailleurs. Je vous emmène aujourd’hui dans les nouveaux locaux de magasins situés dans le quartier de Dahongmen (大红门). Le quartier est connu pour les magasins de tissus. J’y ai déjà acheté des rideaux, du tissu pour des pantalons, ainsi que pour des coussins. Il y est bien entendu possible d’acheter de la soie, de la laine, du coton, des accessoires et tant d’autres choses. Chaque magasin possède sa spécialité comme vous le verrez au fil de ce billet.
Il s’agit aujourd’hui des nouveaux locaux de ces boutiques, désormais un peu plus en périphérie de leur ancien emplacement, mais encore dans le même quartier. L’endroit n’est pas encore connu de tout le monde, et est donc moins fréquenté, du moins pour le moment. Ça sent encore les travaux, le neuf et on entend quelques bruits de perceuse ou des ouvriers en train de souder.
Suivent maintenant les photos des tissus. Vous pourrez constater qu’il y a le choix
Le marché visité proposait essentiellement de la soie. J’en ai déduit que les magasins avaient été regroupés dans leurs nouveaux locaux selon leur spécialité. Je ne suis pas reparti les mains vides puisque j’ai acheté pour un peu plus de deux mètres d’un beau tissu jaune pour couvrir mes meubles. Le fil de cette aventure vestimentaire se poursuit, et vous emmène dans un autre marché, non couvert, où l’on trouve de la belle laine, du coton, ainsi que des doublures à faire pâlir de jalousie les costumes des stars de cinéma.
Et enfin, la boutique d’un marchand de doublures. Vous verrez qu’il en a pour tout les goûts.
Et tout ça, ce n’est que Pékin. Imaginez tout ce qu’on doit pouvoir trouver dans les régions dont la soie est la spécialité ! Lorsque je retournerai à Shanghaï, je tâcherai de prendre d’autres photos et de les exposer ici. Inutile d’en douter, un garçon plein de ressource, tel que moi, ne saurait se déclarer au bout du rouleau au moment où cette chronique s’achève. À bientôt pour la prochaine collection … de photos. 😉