Internet aux caractéristiques chinoises

L’idée de rédiger ce billet m’est venue après lecture de cet article chez Clubic, parce que certaines des solutions qu’il propose ne fonctionnent pas nécessairement dans le pays où je réside.

Certaines caractéristiques vous rendent-elles caractériels ?

Pour beaucoup d’Européens, l’internet aux caractéristiques chinoises constitue un véritable déracinement de hum leurs cheveux… Oui, certaines habitudes que nous possédons en Occident font que notre moteur de recherche de prédilection est celui de la firme au grand G. Une fois munis d’une connexion au réseau en République populaire de Chine, le premier écueil sur lequel nous nous heurtons en général c’est l’absence des produits liés à ce géant de l’internet. Combien d’entre vous l’ont par défaut comme moteur de recherche sur leur téléphone mobile ? Combien d’entre vous possèdent une boîte électronique à l’effigie du grand G ? Si vous venez en Chine et que vous n’avez pas pris vos précautions auparavant, vous n’avez pas fini de déchanter.

Ici, l’alternative locale la plus connue pour les recherches c’est Baidu. Mais si Baidu ça ne vous dit pas du tout, alors il faut opter pour un autre site. Beaucoup me diront que même en Occident, il faut employer quelque chose comme vas-y mon canard, ah non pardon on dit duckduckgo, sauf que selon les fournisseurs d’accès internet ce site n’est pas toujours accessible. Pour ma part, je vous propose une alternative.

Une alternative à G ? Mais enfin ! Qwant dira-t-on ?

Eh bien, oui, je vous dis que Qwant, pour le moment, fonctionne en Chine ! Parfois ralenti selon les fournisseurs d’accès internet, parfois pas, le moteur peut-être configuré pour obtenir des résultats bien de chez vous, en français de France, ou en français de Belgique. Il existe même une option qui suscitera l’intérêt (ou la jalousie) de nos amis bretonnants, puisqu’il est possible de visualiser le site en langue corse tout en recherchant des polyphonies.

Sachez que Qwant vous promet, et promeut, un internet sans filtre, pour peu que vous soyez un consommateur d’internet qui n’aime pas qu’on en tamise le contenu. Et sachez également que cette société ne trace pas ses utilisateurs, chose qui ne semble pas être la coutume d’autres entreprises du même genre.

Si vous vous dîtes : «G mal ! Comment ça G plus de courrier ? Comment faire ?»

Si vous n’en êtes pas encore arrivé là, et que vous le craignez fortement alors pensez à faire transférer votre courrier vers une autre boîte accessible depuis la Chine. Comment le faire ? En vous rendant dans les paramètres de votre compte habituel, vous pourrez accéder à cette option à partir de l’onglet intitulé : Transfert et POP/IMAP. À partir de là, vous n’aurez plus qu’à saisir l’adresse à laquelle vous souhaitez recevoir le courrier transféré, de préférence une adresse à laquelle vous savez que vous aurez accès depuis la Chine.

Si vous n’avez pas trop d’idées sachez que l’ensemble des produits proposés par la célèbre firme vitrière de Redmond sont disponibles sur le continent, mais je ne vais pas pour autant leur faire de réclame, ce consortium n’en a pas besoin. De ma propre expérience, la consultation des fournisseurs de boîtes mail varie selon les régions ainsi que les fournisseurs d’accès internet, et je n’ai pas toujours eu accès aux sites e-mail de free.fr ou de yahoo. Cependant si vous êtes à court d’idées, vous pouvez essayer les boîtes aux lettres helvètes de Protonmail et celles de Caramail qui sont récemment revenues sur le devant de la scène.

À table !

Table en orme, avec sa petite planteTabourets en orme

Je vous présente ma nouvelle table et mes deux nouveaux tabourets, commandés avant les vacances du premier octobre dans une boutique située dans le quartier de Gaobeidiàn (高碑店), en banlieue de Pékin. C’est un quartier réputé pour ses boutiques de meubles. On y trouve du neuf et des antiquités que vous ne trouverez pas ailleurs qu’en Chine.

Suffisamment en périphérie pour ne pas y croiser beaucoup d’autres occidentaux, vous en croiserez néanmoins parce que ces derniers prisent l’endroit. En effet, le nom de Gaobeidiàn circule de bouche en oreille chez les expatriés depuis belle lurette. À vrai dire, ça doit faire près de dix ans qu’on m’en a parlé mais jusqu’à présent je n’avais pas eu besoin ni envie qu’on me fabrique un meuble.

C’est donc après une expédition en voiture entre amis que je vous confirme que l’endroit vaut la peine d’être visité. Ce qu’il y a à y voir ne rend pas très bien en photo, mais mes deux clichés vous laissent néanmoins un petit aperçu de qu’il est possible d’obtenir.

Cette belle table en orme m’a beaucoup plu quand je l’ai vue en magasin. Comme elle était un peu basse à mon goût, j’ai demandé à la faire refaire à mes mesures ainsi que les tabourets qui vont avec. Une fois la somme réglée, il n’y avait plus qu’à attendre la livraison. Je n’ai pas attendu bien longtemps avant la réception, mais grâce à mon billet de blog, vous, vous aurez eu la sensation d’attendre moins longtemps que moi et vous connaissez désormais l’endroit depuis lequel j’écris ces quelques lignes. 🙂

Hong Kong au sommet

À la fin du mois d’avril, je suis retourné à Hong Kong. J’aurais aimé profiter d’une vue plus dégagée lorsque je suis monté au sommet du pic Victoria, et un peu comme on aurait pu dire en Bretagne ce jour-là : il a fait beau plusieurs fois. Malgré la brume la photo donne déjà une bonne idée de la verticalité des édifices de l’ancienne colonie britannique. Et la verticalité n’est pas qu’architecturale, à Hong Kong les loyers et les nuits d’hôtel atteignent des chiffres vertigineux pour une superficie réduite en comparaison des standards européens ou pékinois… tout ça a de quoi vous faire perdre la tête.

Vue panoramique de Hong Kong depuis le pic Victoria
Vue panoramique de Hong Kong depuis le pic Victoria

Badaling

En octobre l’an dernier, je suis allé pour la première fois arpenter la Grande muraille. À cette époque, j’ai bénéficié de conditions météorologiques clémentes et donc propices à la photographie. C’était sur le site de Bādálǐng (八达岭) qui est la section la plus visitée de cet immense monument en pleine nature.

Contrairement au site de Mùtiányù (慕田峪) que j’ai visité deux fois en 2016, on croise à Bādálǐng des touristes chinois en très grand nombre. Il suffit de compter le nombre de personnes présentes sur ce cliché pour s’en convaincre. On se retrouve ainsi à prendre des photos qui comportent souvent des personnes qui n’étaient pas présentes au moment où l’on a déclenché l’appareil.

C’est aussi l’occasion pour les uns et les autres de demander poliment (et facilement) à se faire photographier sans avoir à recourir à la perche à selfie.

Vue de la Grande Muraille sur le site de Badaling, République populaire de Chine
Vue de la Grande Muraille sur le site de Badaling, République populaire de Chine

Supplément du 7 octobre 2016 :

Panorama du site de Badaling
Panorama du site de Badaling

Intramuros

Panorama créé à partir de 7 photos prises depuis intra Muros à Manille le 9 avril 2014.  L'image est assez représentative du paysage urbain de la capitale philippine, avec les constructions en tôle d'un côté et les grands immeubles de certaines résidences privées, lesquelles sont souvent appelées des condos (pour condominiums).
Panorama créé à partir de 7 photos prises depuis intra Muros à Manille le 9 avril 2014.
L’image est assez représentative du paysage urbain de la capitale philippine, avec les constructions en tôle d’un côté et les grands immeubles de certaines résidences privées, lesquelles sont souvent appelées des condos (pour condominiums).

Face sud de la tour du Tambour

J’ai continué de reconstituer certaines vues à partir de photos. Ce panorama provient de clichés pris en août dernier sur la face sud de la tour du Tambour (鼓楼). On aperçoit tout droit au bout de l’avenue la célèbre colline du parc Jingshan (景山公园).

J’ai souvent arpenté la route qui relie ces deux sites, et à chaque fois je me disais que ce n’était pas si difficile de couvrir la distance qui sépare les deux lieux. Eh bien, il faut croire que ma tête aime altérer le souvenir qu’en ont mes jambes et mes pieds parce que je ne compte plus le nombre de fois où j’ai eu mal après avoir effectué ce parcours.

Vue depuis le sommet de la tour du Tambour, Pékin, août 2016.
Vue depuis le sommet de la tour du Tambour, Pékin, août 2016.

Sans se faire prier

Jeudi 25 août 2016

Au temple de Yonghe ( 雍和宫), je flâne souvent parmi la foule.

Le Yonghegong, c’est un endroit où d’ordinaire on ne prend pas des photos des gigantesques statues de Bouddha parce qu’un écriteau vous ordonne de ne pas le faire, mais c’est un endroit où l’on vient prier.

Ici, le recueillement, la ferveur et l’espoir sont au rendez-vous. On peut presque les deviner à même le regard des fidèles. De mon côté, sans même brûler un bâton d’encens, j’étais déjà exaucé.

Que voulez-vous ? Parfois de simples vœux de ciel bleu et d’air pur se réalisent.

Le ciel depuis le Yonghegong, un matin d'août
Le ciel depuis le Yonghegong, un matin d’août

Le ciel, toujours vu depuis le Yonghegong