Récemment s’est déroulé le Fest’Napuan, où de nombreux groupes de musique se sont produits.
À partir de la page Facebook du festival vous pourrez accéder à des enregistrements de cette année, ainsi que des années précédentes et écouter une des spécialités locales, le string band.
Le Vanuatu est à nouveau pays sans COVID-19 ! C’est ce que j’ai lu dans la presse locale. Je peux donc remiser mon stock de masques.
Synonyme de pandémie en Europe, l’indésirable COVID-19 est hélas parvenue à s’étendre dans le Pacifique Sud, et depuis hier au Vanuatu. Récemment la presse avait parlé des îles Marshall, et j’espérais que longtemps elle n’eût pas à ajouter le nom du Vanuatu à la liste des pays concernés. C’est désormais chose faite.
Il n’en reste pas moins que pour se tenir informé, le gouvernement vanuatais met ce site internet à disposition : https://covid19.gov.vu/, que le compte Facebook de l’ambassade de France et celui de l’OMS nous invitent à consulter.
Après avoir commencé de réinstaller un nouveau serveur, faut-il encore que mon ordinateur donne des signes de fatigue. Un de mes disques durs a rendu l’âme après environ dix années de bons et loyaux services. Je suis donc allé lui trouver un remplaçant.
Le blog et le serveur qui l’hébergeaient ont connu quelques déboires. Les billets datant d’après septembre 2018 ont disparu.
Edit du 12 novembre 2020 : J’ai réussi à retrouver le texte que j’avais écrit à mon arrivée au Vanuatu en septembre 2019.
À la fin du mois d’août, j’ai quitté Pékin et l’Asie du Nord-Est pour l’Océanie. Au bout de mon long voyage : Port-Vila, capitale du Vanuatu. Toutes les personnes que j’ai interrogées avant de m’installer à Éfaté, l’île où se trouve la capitale, toutes, m’ont décrit le Vanuatu comme un endroit paradisiaque. Certes, petit, mais paradisiaque. Alors comment vous présenter un pays que je découvre à peine seulement un mois après mon installation ? Je ne sais pas encore, mais je sais que l’encyclopédie Wikipédia saura répondre à la plupart de vos palpitantes questions.
D’un battement d’ailes d’avion au-dessus la muraille, au franchissement de la ligne d’équateur, puis d’une brève escale en Australie jusqu’à un atterrissage en toute légèreté à Port-Vila, la transition du monde chinois au monde mélanésien a été douce. Le rythme auquel je vis à présent est celui des îles du Pacifique Sud, et les références sont différentes de celles que je trouvais à Pékin ou à Paris. J’apprends lentement à découvrir de nouvelles manières, et d’autres déclinaisons de la politesse.
De cette dernière, la première forme qui m’a sauté aux yeux concerne la circulation. Les véhicules cèdent volontiers le passage aux autres automobilistes ou aux piétons. Les conducteurs communiquent beaucoup, qui d’un geste de la main, ou d’un appel de phares qui sont autant de petites actions qui rendent plus vivable, et sans doute plus fluide, un trafic parfois congestionné dans le centre-ville.
Si les langues anglaises et françaises sont souvent sues par les NiVans[mfn]Ni-Vanuatu (ou communément NiVan dans sa forme abrégée) est un gentilé utilisé pour faire référence aux ethnies mélanésiennes originaires du Vanuatu. Il signifie « né Vanuatu » ou « de Vanuatu ». Plus largement, ce terme peut être utilisé pour tous les citoyens du Vanuatu, quelle que soit leur origine, ou même comme adjectif désignant tout ce qui a un rapport avec ce pays. Ce terme est fréquemment utilisé en français et en anglais, mais plus rarement en bichelamar. Texte copié de l’encyclopédie Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ni-Vanuatu[/mfn], c’est en sus du bichelamar, la langue véhiculaire que parlent les habitants du Vanuatu. Ma connaissance de ce créole est hélas encore insuffisante pour deviser convenablement avec les maraîchers. Et c’est bien dommage parce qu’il fait bon vivre dans un pays, où, les fruits et légumes vous ramènent en enfance, au temps insouciant de ces bons repas partagés chez les grands-parents, repas constitués avec les produits cueillis dans le jardin potager.
La fin du mois de septembre annonce la saison des mangues, ce qui me rend impatient de découvrir de nouvelles variétés de mon fruit préféré sur les étals du marché central. Seront-elles plus longues, aussi sucrées que celles que j’ai l’habitude de goûter lors de mes voyages aux Philippines ? J’ai hâte de le savoir.
J’ai ajouté quelques photos prises en février lors de mon séjour aux Philippines.
Scanner un code QR est à la portée du premier venu, mais scanner en toute sécurité est l’affaire de SecScanQR.
Citation absurde, le blog le plus lu 16/08/2018
Créé par Fr4gorSoftware, SecScanQR est le scanneur et générateur de code QR qui respecte votre vie privée.
En effet, SecScanQR ne demande guère qu’à pouvoir utiliser votre caméra pour scanner les codes barre ou QR que vous choisissez, et à enregistrer des fichiers sur votre téléphone dans l’hypothèse où vous utiliseriez la fonction d’historique.
Depuis mon arrivée en Chine en 2015, j’ai remarqué que les Chinois faisaient un bon usage du code QR. Le premier que j’ai rencontré consiste à ajouter un autre contact. Plutôt que de taper des numéros de téléphone ou des identifiants, l’application la plus connue dans le pays vous propose de générer un code QR lequel une fois scanné par votre interlocuteur, vous ajoutera à ses contacts de messagerie. La même chose existe pour le paiement en boutique, où la question la plus commune est « c’est moi qui scanne ou c’est vous ? » (Les Chinois utilisent le mot « balayer » mais ça n’a pas grande importance dans le cadre de cet article )
Depuis, les vendeurs aguerris possèdent un petit carton arborant le code QR permettant d’avoir leur contact, et / ou le code permettant d’effectuer un paiement en ligne.
Pourquoi SecScanQR plutôt qu’un autre programme ?
Comment ça fonctionne ?
Pour scanner un code QR, il suffit de presser le bouton Scan, et votre téléphone fait le reste. SecScanQR vous indique alors la nature du code scanné, et l’information contenue. De là vous pouvez soit en copier le contenu, soit l’ouvrir dans un navigateur Internet, soit partager vers une autre application, soit l’effacer.
Pour générer un code il suffit d’appuyer sur le bouton générer. A partir de là, l’application vous permet soit de créer un code barre au format de votre choix, un code pour des données de géolocalisation, un code contenant seulement du texte ou une carte de visite qu’une autre personne pourra scanner.
L’astuce du blog le plus lu
L’auteur du blog utilise SecScanQR pour récupérer les adresses web qu’il visite avec un autre appareil (ordinateur ou autre mobile). Comment ? Eh bien soit en générant un code QR à destination d’un autre mobile, soit en en scannant un qui provienne d’un autre appareil. Vous n’êtes absolument pas obligés d’imiter ces pratiques dévoyées d’auteur de blog à succès, mais vous saurez néanmoins que c’est possible, et vous saurez qu’il est aussi possible de transférer des fichiers par ce biais.
Je n’ai pas essayé mais je serai curieux de voir si ça marche
En France, on possède des cartes de fidélité pour certains magasins. Lors d’un achat, on vous demande souvent de la présenter et parfois elle fait défaut. Comme SecScanQR est capable de générer le même genre de code barre, je me demande si les machines à disposition seraient capables de lire un code ainsi généré par l’application, fut-il imprimé sur papier ou affiché à l’écran d’un smartphone.
Si monsieur Cyclopède avait possédé un smartphone, il aurait probablement installé Amaze dessus, étonnant non ?
Citation absurde, le blog le plus lu, 16/08/2018
Amaze est un gestionnaire de fichiers créé par Vishal Nehra et Arpit Khurana. Comme les autres applications citées dans les articles précédents, il est disponible chez F-Droid.
Cet outil est simple d’usage, mais si a maze en anglais est un labyrinthe, le but de cet article est de vous aider à ne pas vous y perdre.
Qu’est-ce qu’un gestionnaire de fichiers ?
Un gestionnaire de fichiers se dit File manager en anglais. Un gestionnaire de fichiers sert à déplacer, effacer, copier des fichiers ou des répertoires.
Amaze fonctionne avec deux volets, on passe de l’un à l’autre en balayant l’écran de droite à gauche ou de gauche à droite.
Par défaut, l’application vous place à l’endroit où Android enregistre les fichiers sur le téléphone, à savoir soit /storage/emulated/0 soit /storage/sdcard0 . L’emplacement de la carte SD du téléphone est /storage/sdcard1
En haut à gauche, un menu déroulant est activable (icône des trois barres horizontales) et vous permet d’accéder à la racine des emplacements (celui du téléphone et le cas échéant, celui de la carte SD), suivi du répertoire de téléchargement par défaut, celui des vidéos, celui de la musique et celui des photos.
Un peu plus bas, vous aurez accès à des onglets qui vous permettent d’accéder directement :
Pour celà, Amaze va effectuer une recherche par type de fichier sur vos espaces de stockage, puis retourner les résultats. Cela peut donc prendre un peu de temps.
Amaze est donc le genre d’application qui peut vous aider à déplacer de l’emplacement où l’application WeChat enregistre les fichiers et les photos reçues vers votre carte SD. Par défaut il s’agit de /sdcard0/tencent/MicroMsg/WeChat/ pour les photos et /sdcard0/tencent/MicroMsg/Download/ pour les fichiers reçus.
C’est très pratique de le savoir parce que ça permet de faire de sauvegardes de fichiers ou, comme on l’a vu précédemment dans l’article sur DiskUsage, de libérer de l’espace sur le téléphone.
Petit bémol concernant les smartphones fonctionnant avec Android 4.4 plus communément appelés Kitkat, le déplacement d’un fichier d’une partition (d’un disque à l’autre) à une autre peut ne pas bien fonctionner et donc vous faire perdre vos fichiers. Pour les utilisateurs de cette version du système voulant déplacer des fichiers, il vous faut donc d’abord copier les fichiers puis les effacer de leur emplacement d’origine après que la copie a fonctionné avec succès.
Du disque au bol il existe différents usages, mais je me contenterai aujourd’hui de présenter DiskUsage.
Citation absurde, le blog le plus lu, 16/08/2018
Créé par Ivan Volosyuk , DiskUsage affiche de façon décroissante les répertoires et les fichiers les plus volumineux de votre téléphone.
Cette minuscule application est des plus utiles à partir du moment où votre smartphone commence à afficher des problèmes d’espace de stockage.
Elle permet de localiser très facilement les applications les plus gourmandes, ou encore de se rendre compte que par défaut certaines applications stockent des données sur le téléphone plutôt que sur la carte SD, et surtout à quel endroit si l’on souhaite les déplacer ailleurs.
Pourquoi vous recommander cette application disponible chez F-Droid ?
Parce que pour les moins habitués aux smartphones Android, il n’est pas aisé de savoir ce qui occupe l’espace disponible.
Parce que parfois on ne se souvient pas exactement de l’endroit où l’on a enregistré tel fichier, ou parce qu’on ne sait pas où telle ou telle application les enregistre par défaut. Par exemple il faut savoir que par défaut l’appareil photo embarqué enregistre les clichés et les vidéos sur le téléphone plutôt que la carte SD si elle est disponible. Il y a un petit réglage qu’il faut effectuer pour éviter d’encombrer rapidement le téléphone.
Et aussi parce que certaines applications qui proposent de faire le ménage à votre place se contentent bien souvent de n’effacer que les fichiers mis en cache par les applications. Par exemple, dans un navigateur Internet, si vous ouvrez plusieurs onglets, puis fermez le navigateur ; si l’option est activée, en rouvrant le navigateur, il affichera les onglets tels qu’ils étaient avant la fermeture. Le navigateur ne les sort pas de nulle part, il les a conservés dans cet espace dédié qu’est le cache pour les restaurer en l’état. Alors si après avoir effacé le cache de toutes vos applications vous continuez d’avoir un problème de stockage, DiskUsage pourra vous aider à identifier l’ampleur et la localisation du problème.
Bien entendu, si vous possédez un téléphone récent et cher, ce genre de problème ne vous concerne guère.
