Prè Rup (Voyage au Cambodge VI)
Après avoir visité le temple Banteay Srei sous un soleil de plomb, le temps a changé, devenant plus sombre et modifiant l’humeur des visiteurs, eux, devenant plus solennels face aux vestiges de l’imposant temple montagne Prè Rup.
Banteay Srei (Voyage au Cambodge V)
On m’a parlé du Banteay Srei comme étant la citadelle des femmes. Il est renommé pour la finesse des sculptures et la richesse de ses décorations. La qualité du grès rose qui a été employé donne à l’endroit cette couleur particulière. Lorsque je l’ai visité c’était sous un soleil de plomb et une fine couche de crème solaire, sans laquelle j’aurais peut-être vu ma peau tendre vers la même couleur que la pierre.
Parlant de pierres, le temple a été habilement restauré ; à tel point que mon œil novice n’y a vu que du feu, et a trouvé les ruines en très bon état de conservation. En meilleur état que le temple que trouva le jeune André Malraux lorsqu’il entreprit (en vain) d’enlever quelques statues, de ravissantes devatas. Je vous ai déjà parlé d’elles, apparemment j’ai tort de les nommer apsaras.
Bayon (Vacances au Cambodge IV)
Si le site d’Angkor Wat est le temple le plus connu, le temple du Bayon est peut-être celui qui a le plus inspiré les Occidentaux lors de leur découverte de l’endroit, que ce soit physiquement ou à partir de photographies. Les visages sereins des statues témoignent de cette période faste à laquelle ils ont été créés. Fascinants, mystérieux, ils intriguent plus d’un touriste. J’en ai trouvé quelques uns qui essayaient d’adopter la même pose qu’eux pour leurs photographies.
Angkor Wat II (Vacances au Cambodge III)
C’est après le barattage de la mer de lait que naquirent les grâcieuses Apsaras. On les retrouve un peu partout au fil des sites visités.
Angkor Wat (Vacances au Cambodge II)
Le temple d’Angkor Wat, imposant, majestueux est plus qu’un site touristique, c’est aussi un lieu de culte.
Angkor a la particularité d’être un lieu de culte à la fois bouddhiste et hindouiste.
On retrouvera ainsi d’immenses fresques inspirées de la mythologie hindouiste, comme l’épisode du barattage de la mer de lait.
Difficile à rendre en images, cette galerie court me semble-t-il sur cinquante mètres.
Vacances au Cambodge (I)
J’ai séjourné à Siem Reap pendant son festival de l’eau. À l’image de celui qui a lieu à Phnom Penh pendant lequel sont organisées des courses de pirogues, cette période offre des jours fériés aux Cambodgiens. Je n’étais pas venu spécialement pour ça, mais lorsque j’ai visité Angkor Wat, j’ai pu agréablement constater qu’il n’y avait pas que des touristes étrangers sur le site. Angkor fait beaucoup rêver un peu partout dans le monde, et même au Cambodge. Le peu que j’en avais vu jusqu’à ce voyage provenait essentiellement des clichés mille fois vus et revus, mais aussi de la collection du musée Guimet à Paris. Après m’être rendu sur le site, je ne peux que vous recommander d’y aller si vous n’avez pas eu la chance ou le temps de pouvoir le faire.
Avant de le visiter, j’ai apprécié d’être passé au préalable par le musée national d’Angkor. C’est un édifice récent (2007) où sont exposées de nombreuses statues de Bouddha, de style cambodgien, que vous ne trouverez pas, ou plutôt devrais-je dire que vous ne trouverez plus à Angkor. Pour vous faire envie, sachez que la salle où elles sont exposées est appelée la salle aux mille bouddhas. Et comme il est interdit de les photographier, il faudra vous y rendre vous-mêmes pour savoir ce que vous manquez.
J’espère que mes photos vous prouveront que la magnificence de ce site perdure, et j’espère qu’elle ne décroîtra jamais pour que les générations futures puissent les contempler également. J’ai été tant émerveillé par le souci du détail, en voyant les sculptures, les motifs sur les colonnes, marches d’escalier, linteaux ! Et comme beaucoup d’autres sans doute j’ai été marqué par les visages sereins des statues du temple Bayon, et enfin touché par la grâce des apsaras.
Pour l’heure, voici quelques photos en attendant les autres. 🙂
Vous allez voir, il y a du monde…
Tout vient à point à qui sait attendre
En me promenant au parc Ritan (日坛公园) j’ai vu quelqu’un qui s’était improvisé pêcheur, et j’ai aussi vu quelqu’un d’autre qui, lui, s’était dit qu’il y avait du bon à attendre que le poisson tombât tout cru dans l’assiette.
Parcours
Je me suis promené au 798 et j’y ai parcouru la galerie UCCA où se tient l’exposition Parcours de Zeng Fànzhì (曾梵志), dont les œuvres ont déjà été exposées lors d’une rétrospective au Musée d’art moderne de la ville de Paris.
La visite m’a plu, c’est pourquoi j’en parle ici. L’endroit n’était pas bondé, mais pas désert non plus, chose qui vous laissera profiter des œuvres sans être dérangé. Ceci dit, j’ai quand même eu un peu de mal à photographier l’autoportrait de l’artiste que cache cet autre visiteur.
L’exposition commence par deux immenses paysages exposés dans une seule pièce, puis propose d’autres tableaux notamment ceux avec des masques qui ont rendu l’artiste célèbre, ceux du Hospital Triptych, des auto-portraits, ainsi que des portraits des personnes qui ont inspiré Zeng Fànzhì (曾梵志) comme Lucien Freud et Francis Bacon, et encore d’autres peintures. Si vous n’êtes pas amateur de rougeurs ou de chair peinte, passez votre chemin.
Enfin, si vous êtes à Pékin et que l’envie vous prend de visiter cette exposition, sachez qu’elle fermera ses portes le 19 novembre 2016. Si vous n’êtes pas encore décidé pour le Parcours pékinois, vous pouvez essayer la visite virtuelle du MAM, garantie sans combattant ni incident.
Halloween 2016
Il s’en passe de drôles de nos jours à Pékin. Ce centre commercial du coté de Dongzhimen (???) a choisi pour thème d’Halloween : du sang et des fleurs.
À l’extérieur on trouve ces deux installations à faire frémir :
Heureusement, tant que vous n’êtes pas au menu des festivités, je pense que vous devriez arriver à la Toussaint sans encombre. Ceci dit, nous ne sommes pas encore au bout de nos peines, il faut voir l’intérieur de la galerie !
Et en bonus, cette petite animation prise depuis l’escalator. Peut-être que comme moi vous aurez l’étrange sensation que les pétales filent vraiment entre les deux mains géantes.