Il y a quelque temps, un temps encore récent où je n’avais pas encore de connexion internet installée à mon domicile, je me suis promené autour du lac de Beihai. Ce petit lac situé au nord-ouest de la cité interdite est un de mes favoris avec sa colline et son stupa.
C’était un dimanche, et ce dimanche-là, contre un petit droit d’entrée, j’accédais à ce coin de verdure pour profiter d’un temps comme Pékin n’en fait plus beaucoup à l’heure où j’écris ces lignes.
Voilà, le premier billet est émis, en libre circulation, il ne me reste plus qu’à en faire la lecture.
A cette date de parution, mon séjour se déroule sans encombre. Pékin est toujours aussi accueillante que dans mes souvenirs, et s’est présentée sous son meilleur jour grâce aux différents ordres qui ont été donnés pour rendre à la ville un air sain.
Je vous rassure, mon aimable lectorat et auditoire, ce n’est pas pour ma venue que de telles décisions ont été prises mais pour accueillir les courageux sportifs au mondial d’athlétisme, ce grand évènement auquel a succédé ce matin la parade commémorant la fin de la seconde guerre mondiale en Chine.