Archives par mot-clé : Chine 中国

SecScanQR

Scanner un code QR est à la portée du premier venu, mais scanner en toute sécurité est l’affaire de SecScanQR.

Citation absurde, le blog le plus lu 16/08/2018

Créé par Fr4gorSoftware, SecScanQR  est le scanneur et générateur de code QR qui respecte votre vie privée.
En effet, SecScanQR ne demande guère qu’à pouvoir utiliser votre caméra pour scanner les codes barre ou QR que vous choisissez, et à enregistrer des fichiers sur votre téléphone dans l’hypothèse où vous utiliseriez la fonction d’historique.

Depuis mon arrivée en Chine en 2015, j’ai remarqué que les Chinois faisaient un bon usage du code QR. Le premier que j’ai rencontré consiste à ajouter un autre contact. Plutôt que de taper des numéros de téléphone ou des identifiants, l’application la plus connue dans le pays vous propose de générer un code QR lequel une fois scanné par votre interlocuteur, vous ajoutera à ses contacts de messagerie. La même chose existe pour le paiement en boutique, où la question la plus commune est « c’est moi qui scanne ou c’est vous ? » (Les Chinois utilisent le mot « balayer » mais ça n’a pas grande importance dans le cadre de cet article )
Depuis, les vendeurs aguerris possèdent un petit carton arborant le code QR permettant d’avoir leur contact, et / ou le code permettant d’effectuer un paiement en ligne.

Pourquoi SecScanQR plutôt qu’un autre programme ?

  • Parce que cette application fonctionne sans rapporter à qui que ce soit ce que vous scannez, de même pour les codes que vous généreriez.
  • Parce qu’il ne se passe rien d’autre que la lecture d’un code QR après un scan. Cela ne déclenche pas l’ajout d’un contact, l’ouverture du navigateur pour accéder à un site ou je ne sais quoi d’autre.
  • Parce que l’application vous permet de générer un code QR de votre carte de visite (type vcard), ce qui peut être pratique si vous souhaitez qu’on vous ajoute facilement sans avoir à passer par Internet ou une saisie manuelle.

Comment ça fonctionne ?

Pour scanner un code QR, il suffit de presser le bouton Scan, et votre téléphone fait le reste. SecScanQR vous indique alors la nature du code scanné, et l’information contenue. De là vous pouvez soit en copier le contenu, soit l’ouvrir dans un navigateur Internet, soit partager vers une autre application, soit l’effacer.

Pour générer un code il suffit d’appuyer sur le bouton générer. A partir de là, l’application vous permet soit de créer un code barre au format de votre choix, un code pour des données de géolocalisation, un code contenant seulement du texte ou une carte de visite qu’une autre personne pourra scanner.

L’astuce du blog le plus lu
L’auteur du blog utilise SecScanQR pour récupérer les adresses web qu’il visite avec un autre appareil (ordinateur ou autre mobile). Comment ? Eh bien soit en générant un code QR à destination d’un autre mobile, soit en en scannant un qui provienne d’un autre appareil. Vous n’êtes absolument pas obligés d’imiter ces pratiques dévoyées d’auteur de blog à succès, mais vous saurez néanmoins que c’est possible, et vous saurez qu’il est aussi possible de transférer des fichiers par ce biais.

Je n’ai pas essayé mais je serai curieux de voir si ça marche

En France, on possède des cartes de fidélité pour certains magasins. Lors d’un achat, on vous demande souvent de la présenter et parfois elle fait défaut. Comme SecScanQR est capable de générer le même genre de code barre, je me demande si les machines à disposition seraient capables de lire un code ainsi généré par l’application, fut-il imprimé sur papier ou affiché à l’écran d’un smartphone.


Internet et applications mobiles utiles en Chine populaire

Ce billet entame une petite série d’articles concernant des applications destinées à être utilisées par des téléphones mobiles fonctionnant avec Android.

Une des grandes régalades de la vie à Pékin est de confronter l’idéal d’un Internet sans GAFAM à la réalité d’un pays où la firme Google, la première lettre de cet acronyme, n’est pas présente. Certes, aux dernières nouvelles, elle pourrait bien faire son grand retour, mais ce n’est pas l’objet de ce billet.

Nombre de GSMs (comme on dit en Belgique) ou natels (comme on dit en Suisse) fonctionnent aujourd’hui avec Android et disposent d’applications préinstallées par Google. En Chine, ce n’est pas le cas : en effet, les sites regroupant les applications mobiles ne dépendent pas de ce géant. Ces sites, qu’on appelle souvent des Stores parce qu’il y est possible d’acheter les versions payantes des applications et moult autres produits qui en découlent, sont différents ici. Premièrement ils sont en chinois, deuxièmement ils proposent des logiciels dont vous n’aurez pas nécessairement entendu parler en arrivant.

Lorsqu’on ne peut accéder au Play Store de Google, il est toujours avantageux de disposer d’alternatives, et notamment d’alternatives libres. C’est le but de ce premier article qui vous oriente dès à présent vers F-Droid.

Page de garde du site F-Droid en français

Ajout du 15/08/2018  : afin d’installer l’application F-Droid il est nécessaire d’autoriser « les sources inconnues » dans les paramètres de sécurité du téléphone.

Accessible en français, chinois, anglais, allemand, espagnol, turc et ukrainien, le site F-Droid dispose d’un catalogue bien rempli. L’application, elle, n’occupe pas trop d’espace: environ une trentaine de mégas. Elle peut en outre être partiellement déplacée sur la carte SD et se met facilement à jour. En effet pour rafraichir la liste des applications, il suffit de tracer sur l’écran du téléphone mobile un trait vers le bas.

Onglet Nouveautés

Dans un premier onglet, F-Droid affiche les applications les plus récentes. Pour les plus récentes d’entre elles figure l’inscription « Nouveau ».

Onglet Catégories

Le deuxième onglet affiche les applications par catégorie : connectivité, développement, finances, graphisme, Internet, jeux, lecture, multimédia, navigation, personnalisation, science et éducation, sport et santé, système, sécurité, temps, téléphone et sms, et enfin écriture. Autant de rubriques où vous devriez trouver votre bonheur.

Onglet à proximité

Le troisième onglet permet à deux utilisateurs proches l’un de l’autre de partager leurs applications sans connexion Internet, notamment par Bluetooth.

Onglet Mises à jour

Le quatrième onglet contient les applications pour lesquelles des mises à jour sont disponibles.

Onglet Paramètres

Enfin, le dernier onglet est celui des paramètres. A l’intérieur des paramètres, il est possible de gérer les applications installées par F-Droid, d’ajouter d’autres dépôts que l’officiel. Personnellement je ne m’y suis pas risqué.

Il est également possible de choisir par quel biais on met à jour ses applications : par le Wi-Fi ou par les données mobiles. F-Droid vous laisse aussi décider s’il doit mettre à jour automatiquement ou pas et si oui à quel intervalle faut-il chercher l’existence de nouvelles mises à jour.

Question affichage, vous pourrez choisir une langue différente de celle de votre système ainsi que la clarté du thème. Pour le reste, ce sont des paramètres d’ordre privé et d’autres un peu plus techniques dont on n’a pas besoin pour une utilisation simple de F-Droid.

Mes prochains articles décriront les applications présentes chez F-Droid que j’utilise le plus souvent dans ma vie de pékin ordinaire en Chine populaire.

Le printemps est là !

Le printemps est là. En tout cas c’est ce que me disent ces fleurs. Ceci dit, il y a une semaine il a fait près de 27 degrés, puis quelques jours plus tard il a neigé, et depuis ces derniers jours le temps oscille, mais j’espère que les températures vont aller en s’améliorant.

C’est le printemps

 

Sinon, je n’ai toujours pas trié mes photos de mon séjour précédent aux Philippines :-/ , mais je n’ai pas perdu espoir de vous les montrer.

Les vélos partagés à Pékin

Vous me demandez : « Le vélo à Pékin ? Si j’en connais un rayon ? »

Un cliché qu’on a des Pékinois est qu’ils aiment faire du vélo. L’engouement pour la petite reine ne se dément pas d’autant que la quasi omniprésence de pistes cyclables rend l’exercice agréable. Et même si beaucoup de Chinois se déplacent désormais en voiture, les deux roues (ou trois) restent incontournables, une chose que confirme la multiplication des vélos en accès libre. Géolocalisés, faciles à déverrouiller, utiliser puis à déposer, les équivalents du Vélib parisien ont des avantages, mais aussi des inconvénients.

D’abord, ils nécessitent d’avoir un téléphone suffisamment intelligent et avec assez d’espace de stockage pour installer l’application d’une des compagnies qui mettent les vélos en partage. Ensuite, pour les étrangers qui n’ont pas forcément réussi à le faire, il faut lier un compte ou une carte bancaire pour effectuer le dépôt de garantie et s’assurer que les paiements de la location seront bien versés. Les applications vérifient aussi votre identité, c’est un préalable. Pour cela, on envoie une photo de soi et une photo de sa pièce d’identité. Le processus est assez rapide, et vous n’aurez pas beaucoup à attendre pour profiter du service.

Alignement de vélos jaunes de la compagnie ofo

 

Étant fan de bicycle race, la chanson de Queen, je trouve cette nouvelle mode bien pratique pour ce qui est de se déplacer dans n’importe quel endroit. Hélas il y a quand même un bémol, qui concerne surtout les piétons. Je n’en suis pas à détourner Téléphone et chanter «Vélo, c’est trop!», mais à la différence des vélos qu’il faut retourner en station, les deux roues partagés ici se retrouvent trop facilement déposés en désordre sur le trottoir. Seules les compagnies ou les personnes soucieuses de leur environnement se donnent la peine de ranger et de trier les vélos. Si bien qu’à l’instar d’autre villes la municipalité de Pékin a fini par refuser l’ajout de vélos supplémentaires (Voir cet article, en anglais, du Quotidien du Peuple : http://en.people.cn/n3/2017/0907/c90000-9266027.html). En effet, la municipalité, où vivent plus de vingt millions d’habitants, compte déjà 2,35 millions de vélos partagés.

Ci-dessous, vous trouverez un petit échantillon de l’encombrement que ça représente, et encore je ne me suis pas attardé à photographier ces monticules formés de vélos entassés, à la chaîne, les uns sur les autres, parce que c’est un spectacle bien trop navrant que vous n’aurez pas de mal à trouver sur d’autres sites que le mien. Vous pourrez également trouver ailleurs des photos de ces vélos parqués dans des endroits insolites ou difficiles d’accès tels qu’au bord d’une autoroute, au bord d’un périphérique, d’un précipice, d’un cours d’eau, etc.

Rue des dames, Pékin

La rue des dames à Paris et la rue des dames à Pékin (女人街) n’ont pas grand chose en commun, à part peut-être leur nom. Encore récemment cette rue abritait de nombreux petits restaurants où il était possible de manger sur le pouce, assis sur un tabouret, et aux beaux jours de le faire en terrasse.

Mais «ça: c’était avant.» comme dirait un certain lunetier adepte de la réclame. Exception faite du marché aux plantes attenant, la rue a été vidée de toute activité.

Les commerces qui s’y tenaient autrefois ont été démolis. Comme dans d’autres rues de la capitale, il s’agissait de constructions illicites, quelque chose que la municipalité a décider de faire cesser.

Quelle sera la destinée de la rue des dames ? Elle qui a pris les formes d’une rue fantôme, retrouvera-t-elle l’animation qu’on lui connaissait autrefois ?

Rue des dames, Pékin / 女人街,北京

Rue des dames, Pékin / 女人街,北京

Rue des dames, Pékin / 女人街,北京

Promenade dominicale au temple des lamas

Seul le capitaine Haddock pourrait croire qu’une visite au temple des lamas comporte le risque de se faire arroser, mais le brave compagnon de Tintin n’a sans doute jamais raisonné comme une plante, et son créateur n’a peut-être jamais envisagé de lui faire visiter ce lieu après sa rencontre agitée avec quelques camélidés de la cordillère des Andes.

Fort heureusement pour moi, au cours de cette visite, aucun camélidé ne s’est incrusté dans le champ de ma caméra, sans quoi, les images que je vous aurais livrées de cette lamaserie auraient été quelque peu différentes.

Allée menant au temple des lamas

Entrée du temple des lamas

 

Contrairement à mes précédentes visites du temple de Yonghe, j’y ai trouvé beaucoup plus de monde. Des personnes de tout âge et de tout genre se pressaient pour recueillir de l’encens et aller allumer trois bâtons avant de se mettre à prier.

Prière d’attendre son tour

Aux amateurs de commentaires fumeux, prière de s’abstenir

 

Promenade à Tianjin 3/

Je me suis promené sur les bords du fleuve Haihe, et y ai capturé le nouveau pont de Chifeng, qui n’est pas commun avec ses haubans, sa tour de Pise et sa soucoupe volante en guise d’observatoire. S’il avait vu cet édifice, François Mitterrand l’aurait sans doute trouvé très câblé à son goût, mais n’est pas branché qui veut. Ce mastodonte de métal fêtera son dixième anniversaire l’année prochaine, et si j’ai plus de temps au cours d’une autre visite je monterais peut-être au sommet pour voir si ça vaut le coup d’œil.

Pont de Chifeng, Tientsin / 赤峰桥, 天津

Promenade à Tianjin 2/

Vestige de la présence française à Tientsin, la cathédrale Saint Joseph se tient au bout d’une longue rue commerçante. Cette rue est si longue que j’y ai compté par quatre fois la même enseigne de restauration rapide ! C’est vous dire à quel point l’édifice parvient à se distinguer de son environnement, constitué de bâtiments récents, occupés par des magasins déjà vus et revus.

Façade de la cathédrale Saint Joseph de Tianjin