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Conquis par le temple Hongluo

Voici une nouvelle galerie de photos, prises pendant le début du nouvel an chinois à Pékin. Les clichés proviennent du temple Hongluo (???), qui se situe au nord de la capitale. Le temple de l’escargot rouge édifié sur la montagne du même nom est un site bouddhiste. Pour tout vous dire, on y trouve le long d’un parcours la bagatelle de 500 statues représentant des arhats.

Je n’ai pas pu tout visiter parce que le site s’étend sur une très grande surface, mais je ne désespère pas de revenir y faire un tour, pendant une autre saison. Toujours est-il qu’en ce début d’année du coq de feu, j’ai pu profiter d’un peu de spectacle, alors je le partage bien entendu avec vous.

Animation, danse du lion
Un spectacle qui passionne petits et grands
Si rien ne va plus, alors faites vos vœux et nouez les autour de cet arbre.
Et si vous souhaitez voir vos vœux exaucés, vous pouvez faire vos prières 😉
Pavillon
Vue panoramique depuis un pavillon situé sur la montagne de l’escargot rouge
Autre vue panoramique depuis le même pavillon
Statues d’arhat au temple de Hongluo. Il y en a 500, autant vous dire que je n’aurais pas eu assez d’une journée pour tirer le portrait de chacun d’entre eux.
Arhats, temple de Hongluo
En prime, le grand Bouddha.
La promenade touche à sa fin

Parcours

Je me suis promené au 798 et j’y ai parcouru la galerie UCCA où se tient l’exposition Parcours de Zeng Fànzhì (曾梵志), dont les œuvres ont déjà été exposées lors d’une rétrospective au Musée d’art moderne de la ville de Paris.

La visite m’a plu, c’est pourquoi j’en parle ici. L’endroit n’était pas bondé, mais pas désert non plus, chose qui vous laissera profiter des œuvres sans être dérangé. Ceci dit, j’ai quand même eu un peu de mal à photographier l’autoportrait de l’artiste que cache cet autre visiteur.

Ce qu'il arrive lorsque vous n'êtes pas le seul à vouloir photographier une ?œuvre
Ce qu’il arrive lorsque vous n’êtes pas le seul à vouloir photographier une œuvre

L’exposition commence par deux immenses paysages exposés dans une seule pièce, puis propose d’autres tableaux notamment ceux avec des masques qui ont rendu l’artiste célèbre, ceux du Hospital Triptych, des auto-portraits, ainsi que des portraits des personnes qui ont inspiré Zeng Fànzhì (曾梵志) comme Lucien Freud et Francis Bacon, et encore d’autres peintures. Si vous n’êtes pas amateur de rougeurs ou de chair peinte, passez votre chemin.

Enfin, si vous êtes à Pékin et que l’envie vous prend de visiter cette exposition, sachez qu’elle fermera ses portes le 19 novembre 2016. Si vous n’êtes pas encore décidé pour le Parcours pékinois, vous pouvez essayer la visite virtuelle du MAM, garantie sans combattant ni incident.

Halloween 2016

Il s’en passe de drôles de nos jours à Pékin. Ce centre commercial du coté de Dongzhimen (???) a choisi pour thème d’Halloween : du sang et des fleurs.

Thème "flower and blood" au Raffles City

À l’extérieur on trouve ces deux installations à faire frémir :

Avant c'était le flower power, pour Halloween les fleurs tombent sur un os
Avant c’était le flower power, mais ça c’était avant. Aujourd’hui pour Halloween les fleurs tombent sur un os.

Dessert d'HalloweenHeureusement, tant que vous n’êtes pas au menu des festivités, je pense que vous devriez arriver à la Toussaint sans encombre. Ceci dit, nous ne sommes pas encore au bout de nos peines, il faut voir l’intérieur de la galerie !

Crâne et pétales rougesParterre de pétales rougesPétales qui filent entre ces mains géantesEt en bonus, cette petite animation prise depuis l’escalator. Peut-être que comme moi vous aurez l’étrange sensation que les pétales filent vraiment entre les deux mains géantes.

Animation

À table !

Table en orme, avec sa petite planteTabourets en orme

Je vous présente ma nouvelle table et mes deux nouveaux tabourets, commandés avant les vacances du premier octobre dans une boutique située dans le quartier de Gaobeidiàn (高碑店), en banlieue de Pékin. C’est un quartier réputé pour ses boutiques de meubles. On y trouve du neuf et des antiquités que vous ne trouverez pas ailleurs qu’en Chine.

Suffisamment en périphérie pour ne pas y croiser beaucoup d’autres occidentaux, vous en croiserez néanmoins parce que ces derniers prisent l’endroit. En effet, le nom de Gaobeidiàn circule de bouche en oreille chez les expatriés depuis belle lurette. À vrai dire, ça doit faire près de dix ans qu’on m’en a parlé mais jusqu’à présent je n’avais pas eu besoin ni envie qu’on me fabrique un meuble.

C’est donc après une expédition en voiture entre amis que je vous confirme que l’endroit vaut la peine d’être visité. Ce qu’il y a à y voir ne rend pas très bien en photo, mais mes deux clichés vous laissent néanmoins un petit aperçu de qu’il est possible d’obtenir.

Cette belle table en orme m’a beaucoup plu quand je l’ai vue en magasin. Comme elle était un peu basse à mon goût, j’ai demandé à la faire refaire à mes mesures ainsi que les tabourets qui vont avec. Une fois la somme réglée, il n’y avait plus qu’à attendre la livraison. Je n’ai pas attendu bien longtemps avant la réception, mais grâce à mon billet de blog, vous, vous aurez eu la sensation d’attendre moins longtemps que moi et vous connaissez désormais l’endroit depuis lequel j’écris ces quelques lignes. 🙂

Face sud de la tour du Tambour

J’ai continué de reconstituer certaines vues à partir de photos. Ce panorama provient de clichés pris en août dernier sur la face sud de la tour du Tambour (鼓楼). On aperçoit tout droit au bout de l’avenue la célèbre colline du parc Jingshan (景山公园).

J’ai souvent arpenté la route qui relie ces deux sites, et à chaque fois je me disais que ce n’était pas si difficile de couvrir la distance qui sépare les deux lieux. Eh bien, il faut croire que ma tête aime altérer le souvenir qu’en ont mes jambes et mes pieds parce que je ne compte plus le nombre de fois où j’ai eu mal après avoir effectué ce parcours.

Vue depuis le sommet de la tour du Tambour, Pékin, août 2016.
Vue depuis le sommet de la tour du Tambour, Pékin, août 2016.

Sans se faire prier

Jeudi 25 août 2016

Au temple de Yonghe ( 雍和宫), je flâne souvent parmi la foule.

Le Yonghegong, c’est un endroit où d’ordinaire on ne prend pas des photos des gigantesques statues de Bouddha parce qu’un écriteau vous ordonne de ne pas le faire, mais c’est un endroit où l’on vient prier.

Ici, le recueillement, la ferveur et l’espoir sont au rendez-vous. On peut presque les deviner à même le regard des fidèles. De mon côté, sans même brûler un bâton d’encens, j’étais déjà exaucé.

Que voulez-vous ? Parfois de simples vœux de ciel bleu et d’air pur se réalisent.

Le ciel depuis le Yonghegong, un matin d'août
Le ciel depuis le Yonghegong, un matin d’août

Le ciel, toujours vu depuis le Yonghegong