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Bienvenue à Batad

Les rizières du barangay de Batad de la ville de Banaue font partie des rizières en terrasses classées au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1995. Beaucoup aux Philippines considèrent ces rizières en terrasses comme étant la huitième merveille du monde. Cultivées par la communauté Ifugao, ces rizières ont conservé leur caractère authentique jusqu’à présent. La venue de touristes constitue un défi pour le maintien et le respect de ce site, et c’est avec grand soin qu’il se visite. Ce n’est malheureusement pas pour rien si de 2001 à 2012 le site a été placé sur la liste des sites en péril.

À Batad, on ne badine pas avec le recyclage

Vue sur une partie des rizières de Batad

Vue sur les rizières de Batad, et son école élémentaire

Batad et ses rizières (gros plan)

Scènes de la vie de Batad

Batad

Vue plongeante sur Batad

ça pousse

De plus près, on voit bien que ça pousse

Comme plongé dans un miroir

La culture en terrasse

Le ciel de Batad

Au revoir Batad

Eh oui ! C’est déjà fini ! Au revoir Batad et à une autre fois peut-être.

Les rizières en terrasse du barangay Bayyo, à Bontoc, Mountain province, Philippines

Ces rizières en terrasse, et les habitations attenantes du barangay de Bayyo, ville de Bontoc sont un prélude à ce que le barangay de Batad à Banaue réserve.

Vue du barangay Bayyo, à Bontoc

 

Vue panoramique du barangay Bayyo, Bontoc, Mountain province, Philippines

 

 

Chose bien pensée, c’est depuis une aire de repos qu’on peut contempler cette vue. Si vous avez de la chance, vous pourrez vous photographier avec l’une des deux personnes présentes sur l’affiche.

Évidemment, je suis reparti avec quelques photos en compagnie du monsieur avec la lance. Et oui, il est aussi costaud que sur l’affiche.

Pancarte en anglais et tagalog souhaitant la bienvenue aux rizières en terrasse de Bayyo, commune de Bontoc, province des montagnes
« Iyaman, umali kayo kahin » « Thank you, come again! »

Intermède commercial à Bontoc

J’ai quitté Sagada pour aller à Banaue. Comme Bontoc était sur le chemin, j’y ai fait quelques emplettes.

Marché couvert de Bontoc

Oignons rouges

Qui veut chiquer du bétel ?

C’est plus coloré aux Philippines

C’est vraiment coloré aux Philippines

Le héros national des Philippines, un certain Jose Rizal

 

Et après cet intermède commercial, je reprends la route

La croisée des chemins

Sagada, deuxième jour

Voici la suite de mon séjour à Sagada. Si le premier jour s’est déroulé sous un ciel gris, le deuxième était bien ensoleillé. La preuve en images :

Sagada dans la brume

Vue panoramique sur les environs de Sagada

 

L’impression qui en découle est nécessairement différente. Ce jour-là, pas d’excursion mais une petite promenade dans cette ville de onze mille habitants à faire quelques achats.

Un bulul, décoré et siégeant à l’entrée d’une boutique de Sagada

Grains de café (gros plan)

Allamanda ?

bougainvillier ?

Séjour à Sagada avec en premier lieu, ses cercueils suspendus

Mise en garde : si vous n’êtes pas d’humeur à lire des choses concernant un site funéraire, alors ce billet de blogue n’est pas pour vous et vous feriez mieux de lire le suivant 🙂 Continuer la lecture de Séjour à Sagada avec en premier lieu, ses cercueils suspendus

Les jeepneys

Aux Philippines, l’un des transports en commun les plus empruntés est la (ou le) jeepney. Les jeepneys peuvent transporter un peu moins de vingt personnes la plupart du temps, et se substituent aux transports publics.

Précurseurs du covoiturage, les jeepneys suivent, à l’instar des autobus, des itinéraires fixes, inscrits en lettres stylisées le long de la carrosserie. Pour une somme généralement modique, que vous ferez passer de main en main jusqu’au conducteur ou son assistant, ou bien que vous déposerez dans une petite corbeille prévue pour récolter le prix de la course, vous pourrez circuler assis aux côtés d’autres passagers. Les Philippin+e+s étant particulièrement conviviaux+conviviales, il y a de grandes chances pour que le trajet passe plus vite que vous ne le pensiez, surtout si vous commencez à discuter avec vos voisin+e+s. Bien traduit en français, un voyage en jeepney est évidemment ce qu’on appelle être transporté de joie.

Les jeepneys effectuent des trajets aller-retour, et vous pouvez monter à n’importe quel endroit de l’itinéraire en faisant signe depuis le bord de la route, à moins que ce ne soit un coup de klaxon musical qui vous invite à monter à bord. Pour descendre, c’est tout aussi simple, il suffit de prévenir le chauffeur, que vous êtes arrivé+e+s à destination. Pour cela, il est courant de lancer un « para boss », qui s’il n’est pas entendu du premier coup est assez vite relayé par les personnes proches du conducteur. Pour les plus timides, qui ont peur d’ouvrir la bouche, vous pouvez aussi frapper sur le toit, du moins si le plafond n’est pas capitonné (ce qui peut s’avérer pratique si la route est cahoteuse) ou bien tirer sur une petite ficelle reliée à une cloche ou une lampe si ce dispositif existe à bord.

Pour les amateurs de sensations fortes, ou les personnes habituées à respirer du diesel, il est possible de s’accrocher à l’arrière, debout, cramponné à la carrosserie. C’est moins cher, ça fait les bras, mais si le soleil donne alors vous aurez vite la couleur de votre bronzage habituel.

Si les jeepneys vous intriguent, sachez que leur origine remonte à la fin de la seconde guerre mondiale et son surplus de jeeps. Il en existe beaucoup, et tous sont décorés de façon plus ou moins flamboyante. Quelques uns existent avec la climatisation, mais c’est très rare. Beaucoup diffusent la musique que les chauffeurs aiment écouter, et chacun de ces véhicules possède ses propres particularités que je vous laisserai découvrir. Je vous laisse également le lien vers cette page, https://www.flickr.com/groups/philippinejeepneys/pool/ qui en recense un nombre considérable.

Une jeepney roulant sur le boulevard Roxas

Jeepney au bas du magasin Landmark

Jeepney pris en photo à Intramuros

Autre jeepney photographié à Intramuros

Entre les murs

C’est presque devenu une habitude : fêter Noël dans un pays où cet évènement a un sens, et où les gens sont aussi chaleureux que le climat sous lequel ils vivent. Il est difficile de revenir dans le froid mordant pékinois après une escapade au pays du sourire.

Fleur de sampaguita

Rue devant le Casa Manila Museum

Panneau signalant que les calèches s’arrêtent à cet endroit

Tricycles à pédales, Intramuros, Manille. Les anciens tricycles à moteur ont été remplacés par des modèles électriques dans cette partie de la ville.

Fleur de lantanier

Qui est-ce qui tire les ficelles ?

Qui est-ce qui tire les ficelles ? À une époque où l’on se demande comment démêler le vrai du faux, la vérité du mensonge et la réalité d’un fait alternatif, j’ai préféré vous offrir le grand sourire de marionnettistes, grand sourire tout droit venu d’un pays où il a bâti une solide réputation touristique.

Marionnettes et marionnettistes devant l’entrée du Fort Santiago, Intramuros, Manille