Archives par mot-clé : Port-Vila 维拉港

Laef long aelan

Laef long aelan, la vie dans les îles, est un titre racoleur ici puisque la photo est prise à Port-Vila.

La vie dans les îles définit la vie dans les autres îles que celles de la capitale, urbaine, qui propose un mode de vie bien différent.

Imaginée comme plus facile puisque la nourriture plantée y est abondante, la vie dans les îles fait rêver. Ici, ce qu’il me faisait rêver, ce sont ces trois garçons sur leur embarcation, dépourvue de moteur, traînassant dans la baie avant de repartir vers d’autres aventures.

Laef long aelan, ou du moins celle que l’Occidental se l’imagine

Panorama et banc public

Souvent en prenant ma voiture je passai devant ce banc public et me demandai quelle vue pourrait s’offrir à mes yeux en m’asseyant dessus.

Banc public sur les hauteurs de Port-Vila

Depuis aujourd’hui je le sais, et si vous le ne saviez pas non plus jusqu’ici, c’est désormais chose faite :

Vue de la baie depuis un banc public dans les hauteurs de Port-Vila, Vanuatu
Vue de la baie depuis un banc public dans les hauteurs de Port-Vila, Vanuatu

Fest’Napuan 2020

Affiche du festival Fest'Napuan 2020 se tenant du 25 au 28 novembre 2020 à Port-Vila, Vanuatu
Affiche du festival Fest’Napuan 2020 s’étant tenu du 25 au 28 novembre 2020 à Port-Vila, Vanuatu

Récemment s’est déroulé le Fest’Napuan, où de nombreux groupes de musique se sont produits.

À partir de la page Facebook du festival vous pourrez accéder à des enregistrements de cette année, ainsi que des années précédentes et écouter une des spécialités locales, le string band.

Ma nouvelle vie dans l’hémisphère sud

À la fin du mois d’août, j’ai quitté Pékin et l’Asie du Nord-Est pour l’Océanie. Au bout de mon long voyage : Port-Vila, capitale du Vanuatu. Toutes les personnes que j’ai interrogées avant de m’installer à Éfaté, l’île où se trouve la capitale, toutes, m’ont décrit le Vanuatu comme un endroit paradisiaque. Certes, petit, mais paradisiaque. Alors comment vous présenter un pays que je découvre à peine seulement un mois après mon installation ? Je ne sais pas encore, mais je sais que l’encyclopédie Wikipédia saura répondre à la plupart de vos palpitantes questions.

Au cœur du chaleureux monde mélanésien

D’un battement d’ailes d’avion au-dessus la muraille, au franchissement de la ligne d’équateur,  puis d’une brève escale en Australie jusqu’à un atterrissage en toute légèreté à Port-Vila, la transition du monde chinois au monde mélanésien a été douce. Le rythme auquel je vis à présent est celui des îles du Pacifique Sud, et les références sont différentes de celles que je trouvais à Pékin ou à Paris. J’apprends lentement à découvrir de nouvelles manières, et d’autres déclinaisons de la politesse.

De cette dernière, la première forme qui m’a sauté aux yeux concerne la circulation. Les véhicules cèdent volontiers le passage aux autres automobilistes ou aux piétons. Les conducteurs communiquent beaucoup, qui d’un geste de la main, ou d’un appel de phares qui sont autant de petites actions qui rendent plus vivable, et sans doute plus fluide, un trafic parfois congestionné dans le centre-ville.

Si les langues anglaises et françaises sont souvent sues par les NiVans[mfn]Ni-Vanuatu (ou communément NiVan dans sa forme abrégée) est un gentilé utilisé pour faire référence aux ethnies mélanésiennes originaires du Vanuatu. Il signifie « né Vanuatu » ou « de Vanuatu ». Plus largement, ce terme peut être utilisé pour tous les citoyens du Vanuatu, quelle que soit leur origine, ou même comme adjectif désignant tout ce qui a un rapport avec ce pays. Ce terme est fréquemment utilisé en français et en anglais, mais plus rarement en bichelamar. Texte copié de l’encyclopédie Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Ni-Vanuatu[/mfn], c’est en sus du bichelamar, la langue véhiculaire que parlent les habitants du Vanuatu. Ma connaissance de ce créole est hélas encore insuffisante pour deviser convenablement avec les maraîchers. Et c’est bien dommage parce qu’il fait bon vivre dans un pays, où, les fruits et légumes vous ramènent en enfance, au temps insouciant de ces bons repas partagés chez les grands-parents, repas constitués avec les produits cueillis dans le jardin potager.

La fin du mois de septembre annonce la saison des mangues, ce qui me rend impatient de découvrir de nouvelles variétés de mon fruit préféré sur les étals du marché central. Seront-elles plus longues, aussi sucrées que celles que j’ai l’habitude de goûter lors de mes voyages aux Philippines ? J’ai hâte de le savoir.