Voici une nouvelle galerie de photos, prises pendant le début du nouvel an chinois à Pékin. Les clichés proviennent du temple Hongluo (???), qui se situe au nord de la capitale. Le temple de l’escargot rouge édifié sur la montagne du même nom est un site bouddhiste. Pour tout vous dire, on y trouve le long d’un parcours la bagatelle de 500 statues représentant des arhats.
Je n’ai pas pu tout visiter parce que le site s’étend sur une très grande surface, mais je ne désespère pas de revenir y faire un tour, pendant une autre saison. Toujours est-il qu’en ce début d’année du coq de feu, j’ai pu profiter d’un peu de spectacle, alors je le partage bien entendu avec vous.
Après avoir visité le temple Banteay Srei sous un soleil de plomb, le temps a changé, devenant plus sombre et modifiant l’humeur des visiteurs, eux, devenant plus solennels face aux vestiges de l’imposant temple montagne Prè Rup.
On m’a parlé du Banteay Srei comme étant la citadelle des femmes. Il est renommé pour la finesse des sculptures et la richesse de ses décorations. La qualité du grès rose qui a été employé donne à l’endroit cette couleur particulière. Lorsque je l’ai visité c’était sous un soleil de plomb et une fine couche de crème solaire, sans laquelle j’aurais peut-être vu ma peau tendre vers la même couleur que la pierre.
Parlant de pierres, le temple a été habilement restauré ; à tel point que mon œil novice n’y a vu que du feu, et a trouvé les ruines en très bon état de conservation. En meilleur état que le temple que trouva le jeune André Malraux lorsqu’il entreprit (en vain) d’enlever quelques statues, de ravissantes devatas. Je vous ai déjà parlé d’elles, apparemment j’ai tort de les nommer apsaras.
Si le site d’Angkor Wat est le temple le plus connu, le temple du Bayon est peut-être celui qui a le plus inspiré les Occidentaux lors de leur découverte de l’endroit, que ce soit physiquement ou à partir de photographies. Les visages sereins des statues témoignent de cette période faste à laquelle ils ont été créés. Fascinants, mystérieux, ils intriguent plus d’un touriste. J’en ai trouvé quelques uns qui essayaient d’adopter la même pose qu’eux pour leurs photographies.
En me promenant au parc Ritan (日坛公园) j’ai vu quelqu’un qui s’était improvisé pêcheur, et j’ai aussi vu quelqu’un d’autre qui, lui, s’était dit qu’il y avait du bon à attendre que le poisson tombât tout cru dans l’assiette.
Au temple de Yonghe ( 雍和宫), je flâne souvent parmi la foule.
Le Yonghegong, c’est un endroit où d’ordinaire on ne prend pas des photos des gigantesques statues de Bouddha parce qu’un écriteau vous ordonne de ne pas le faire, mais c’est un endroit où l’on vient prier.
Ici, le recueillement, la ferveur et l’espoir sont au rendez-vous. On peut presque les deviner à même le regard des fidèles. De mon côté, sans même brûler un bâton d’encens, j’étais déjà exaucé.
Que voulez-vous ? Parfois de simples vœux de ciel bleu et d’air pur se réalisent.