Tandis que 2020 a tiré sa révérence, 2021 nourrit de nombreux espoirs. Puisse cette nouvelle année vous apporter toutes les bonnes choses que vous désirez.
Images
Cache-cache avec la Cité interdite
La Cité interdite est joueuse, ça tombe bien moi aussi. Truffée de cameras elle me photographie, alors je lui rends la pareille.
Le printemps est là !
Le printemps est là. En tout cas c’est ce que me disent ces fleurs. Ceci dit, il y a une semaine il a fait près de 27 degrés, puis quelques jours plus tard il a neigé, et depuis ces derniers jours le temps oscille, mais j’espère que les températures vont aller en s’améliorant.
Sinon, je n’ai toujours pas trié mes photos de mon séjour précédent aux Philippines :-/ , mais je n’ai pas perdu espoir de vous les montrer.
Les rizières en terrasse du barangay Bayyo, à Bontoc, Mountain province, Philippines
Ces rizières en terrasse, et les habitations attenantes du barangay de Bayyo, ville de Bontoc sont un prélude à ce que le barangay de Batad à Banaue réserve.
Chose bien pensée, c’est depuis une aire de repos qu’on peut contempler cette vue. Si vous avez de la chance, vous pourrez vous photographier avec l’une des deux personnes présentes sur l’affiche.
Évidemment, je suis reparti avec quelques photos en compagnie du monsieur avec la lance. Et oui, il est aussi costaud que sur l’affiche.
Promenade à Tianjin 3/
Je me suis promené sur les bords du fleuve Haihe, et y ai capturé le nouveau pont de Chifeng, qui n’est pas commun avec ses haubans, sa tour de Pise et sa soucoupe volante en guise d’observatoire. S’il avait vu cet édifice, François Mitterrand l’aurait sans doute trouvé très câblé à son goût, mais n’est pas branché qui veut. Ce mastodonte de métal fêtera son dixième anniversaire l’année prochaine, et si j’ai plus de temps au cours d’une autre visite je monterais peut-être au sommet pour voir si ça vaut le coup d’œil.
Promenade à Tianjin 2/
Vestige de la présence française à Tientsin, la cathédrale Saint Joseph se tient au bout d’une longue rue commerçante. Cette rue est si longue que j’y ai compté par quatre fois la même enseigne de restauration rapide ! C’est vous dire à quel point l’édifice parvient à se distinguer de son environnement, constitué de bâtiments récents, occupés par des magasins déjà vus et revus.
Plouf!
Petit panneau malouin que je ne retrouverai pas à Pékin.
Mutation
Le blog connaît une petite mutation en ce moment et j’ai l’étrange impression que je le tortille dans tout les sens pour le rétablir. J’en profite donc pour vous mettre une petite trouvaille qui reflète un peu l’idée que je me fais de mon épineux problème.
Le tombeau des Ming 明十三陵 1/2
Tout commence par un après-midi ensoleillé, mais au ciel et à l’air troublés par un peu de pollution. Vous vous rendrez facilement compte de la différence entre les photographies de la semaine dernière et de celles de ce dimanche. Comme toujours, l’idée était de sortir du quartier d’expatriés, loin de sa douce boulangerie, d’où provenait le bon pain qui a servi à faire les délicieux sandwichs dévorés au cours d’un pique-nique le long de la Voie des Esprits. Derrière ce nom étrange se cache l’entrée du tombeau des Ming. Située à une cinquantaine de kilomètres de Pékin, la nécropole des empereurs Ming s’étendait tout de même sur une surface de quarante kilomètres carrés ! Inutile de vous dire qu’en un seul après-midi, il n’était pas possible de visiter tous les sites, lesquels d’ailleurs ne sont pas tous ouverts au public. Et si vous vous demandez pourquoi cela prend autant de place, eh bien, je vous répondrai que si seuls treize des seize empereurs Ming y sont enterrés, ils n’en étaient pas moins accompagnés d’impératrices et de concubines, et qu’il faut bien loger tout ce petit monde-là. Et quand on voit l’immense tortue, signe d’éternité, siéger au milieu du Pavillon de la Stèle, on imagine la grandeur des aspirations des empereurs Ming.
Mon témoignage photographique est quand même plus modeste, mais grâce à lui vous pourrez à votre tour vous représenter la volonté de reconnaissance des empereurs Ming.
Quittant le pavillon pour emprunter la Voie des Esprits, on déambule alors sur un chemin pavé, bordé de saules pleureurs auxquels le printemps a rendu des feuilles et une douce teinte vert tendre.
Le long de ce parcours se tiennent des deux côtés des statues taillées chacune dans un seul bloc de pierre. Elles représentent successivement des lions, des licornes (qílín,??), des chameaux, des éléphants, des chimères, des chevaux ainsi que des mandarins dans leurs versions militaires, civiles et lettrées.
Au bout de ce chemin, on atteint la porte du dragon et du phénix , représentant respectivement l’empereur et l’impératrice. Au-delà, on trouve une route goudronnée, plus prosaïquement la nationale. Le prochain billet fera encore l’objet du site des fameux tombeaux des Ming, et plus particulièrement celui de Dingling.
Terrasse sans rizière (Voyage au Cambodge VII)
Petit retour sur mon précédent séjour au Cambodge, séjour pour lequel je n’ai pas fini de trier mes derniers clichés.
Le monde se divise probablement en deux catégories: ceux qui prennent des cafés en terrasse, et ceux qui y mettent des éléphants. Le roi Jayavarman VII appartenait à cette deuxième catégorie, j’en veux pour preuve qu’il a fait bâtir la terrasse des éléphants, prétendument pour s’y poser et célébrer le 14 juillet en regardant ses troupes défiler avec six siècles d’avance, parce que Jayavarman VII était un précurseur et qu’il possédait déjà l’avenue des Champs-Élysées.